pianiste, compositeur et chef d’orchestre honoré et oublié sur Auvio


Nous sommes le 6 décembre 1857 à Weimar, capitale du grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach.
Un duché qui, en 1871, sera absorbé dans l’Empire allemand.
Ce jour-là, Franz Liszt, alors Maître de chapelle, obtient la nomination d’Edouard Lassen, âgé de 27 ans, comme second « Musikdorektor ».
Belge, d’origine danoise, formé au Conservatoire de Bruxelles, Lassen ne sera donc pas prophète en son pays et le pianiste, compositeur et chef d’orchestre s’apprête, désormais, à passer le reste de sa carrière dans la petite ville de moins de 15 000 habitants.
Il aimait se présenter comme un simple artisan, prenant en compte les attentes de ses interprètes et le goût de ses auditeurs, et malgré la lourdeur des tâches qui lui seront confiées, il ne cessera jamais de composer et connaîtra une grande reconnaissance internationale ainsi, il sera le compositeur de lieder le plus chanté de son époque.
Au carrefour des musiques française et allemande, Edouard Lassen, en raison de sa judéité, sera ostracisé par les nazis, dès 1933.
A-t-il retrouver sa place aujourd’hui ?
Quelles sont les raisons de son succès…
Invité : Manuel Couvreur, professeur à l’ULB, membre de l’Académie royale de Belgique.

14 heures : Paulette Nardal,

Née à la Martinique en 1896, Paulette Nardal, journaliste et femme de lettres a eu une importance dans la théorisation de la Négritude, un mouvement dont on attribue pourtant les fondements à Senghor et Aimé Césaire.
Avec sa sœur Jane, elles ont eu une activité déterminante à Paris dans l’entre-guerre notamment à travers leur salon littéraire et leurs publications.
Qui était cette femme, première femme noire inscrite à la Sorbonne, et comment a-t’elle été oubliée dans l’histoire de la « conscience noire » ?
Mireille Delaunay au micro de Regine Dubois





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