Gaston Miron (né à Sainte-Agathe-des-Monts le , et mort à Montréal le ) est un poète et éditeur québécois[1]. Le Québec lui offre des obsèques nationales, dans sa ville natale, le samedi [2],[3]. Il est considéré comme un éminent « poète national » du Québec[4].
Enfance et milieu familial[modifier | modifier le code]
Gaston Miron naît en 1928 au cœur de cette région des Laurentides, qui marquera son œuvre, au sein d’une famille d’origine modeste, mais dont la situation sociale est en progression. Son père, Charles-Auguste Miron, avait épousé à Sainte-Agathe-des-Monts Jeanne Raymond dit Michauville, de Saint-Agricole (Val-des-Lacs), le [5]. Menuiser à l’origine, il met sur pied une petite entreprise de portes et fenêtres qui assure une certaine aisance matérielle à sa famille.
Gaston est l’aîné de cinq enfants. Sa mère, quoique peu instruite, lui donnera, ainsi qu’à ses sœurs, une enfance remplie de quiétude.
Si la famille réside dans la ville de Sainte-Agathe-des-Monts, lors des vacances estivales, Gaston peut s’évader dans la nature, dans le pays de sa mère, à Saint-Agricole. « C’est une remontée dans le temps, rappelle son biographe, Pierre Nepveu, une brusque plongée dans le terroir du début du siècle. Bien que Sainte-Agathe-des-Monts et ses environs puissent procurer de réels enchantements, la nature sauvage n’y est plus tout à fait ce qu’elle était. Mais Saint-Agricole, pays pierreux des ‘dompteurs de sol’, conserve une saveur primitive.»[6]
Tout jeune, il subit ses premiers chocs culturels : il découvre que son grand-père maternel, qu’il admire, est totalement analphabète, et que lui-même vit en pleine dualité linguistique, où l’anglais tend à prédominer. Sainte-Agathe-des-Monts se transforme l’été en centre de villégiature pour anglophones fortunés : la langue de la minorité, qui est aussi celle de l’argent, plonge les siens dans un état de dépendance servile[7].
Gaston Miron grandit au sein d’une famille qu’imprègnent le catholicisme et le nationalisme conservateur de l’époque[8]. Pierre Nepveu rappelle que son père était favorable aux prises de position de l’époque de l’abbé Lionel Groulx[9]. Son fils sera servant de messe du curé de sa paroisse, Mgr J.-B. Bazinet, et il fera partie des petits Croisés défenseurs de la foi catholique[10].
Vocation religieuse[modifier | modifier le code]
Gaston Miron fait son cours primaire à l’école des frères du Sacré-Cœur à Sainte-Agathe-des-Monts (1934-1941). C’est au cours de cette période que survient le décès tragique de son père. Il n’a que douze ans lorsque celui-ci meurt, le , avant même d’atteindre ses quarante-cinq ans[11]. Ce décès plonge les survivants de la famille dans la précarité. La mère de Gaston, qui n’a jamais travaillé, doit encore s’occuper des plus jeunes filles. Comment alors survivre ? Elle se montrera débrouillarde et proposera un service de lessive aux familles aisées de Sainte-Agathe-des-Monts[11].
Gaston, que son père voyait au collège classique et même à l’université, entreprend en la dernière année de son cours primaire. En raison de la nouvelle situation familiale, il ne sera plus question de ces beaux projets maintenant trop coûteux. Mais une solution lui sera proposée, qui allégerait le poids financier pesant sur sa mère et lui permettrait de recevoir une éducation secondaire de qualité : celle d’entrer dans une communauté religieuse et de devenir frère-enseignant. Après y avoir mûrement réfléchi, Miron accepte de s’engager dans cette voie[11].
Il est admis le au juvénat Mont Sacré-Cœur de Granby, que dirigent les Frères du Sacré-Cœur. Cette institution a le statut d’une École normale, accréditée par le Département de l’instruction publique du Québec. Avec sa famille, rappelle Pierre Nepveu, «[l]a séparation est totale et, surtout, elle s’éternise : pendant six ans, jusqu’à l’été 1947, le jeune homme ne retournera pas une seule fois chez lui, pas même pour les vacances d’été. Durant ces longues années, sa mère ne lui rend que deux visites, à l’été 1943 et l’année suivante, accompagnée des quatre sœurs de Gaston, au moment où il se prépare à revêtir la soutane du novice […] »[11].
On aurait tort de ne voir dans ce parcours qu’un pis-aller. Comme le précise son biographe Pierre Nepveu: « C’est dans cette institution bien tenue, sur les hauteurs qui dominent la ville de Granby, que Gaston Miron va vivre sa transformation en frère Adrien. Cette mutation, il ne fait pas que la subir : le considérer comme une victime de la fatalité serait du pur mélodrame. Tout indique au contraire qu’il assume sincèrement ce passage, d’abord dans sa naïveté pieuse de garçon de treize ans, puis à travers les aléas de l’adolescence, les crises de conscience, les interrogations, l’éveil des passions et la culpabilité qu’il en éprouve. Le chemin est tracé et il y avance en cherchant à être digne d’une vocation sur laquelle il lui arrive bien de se questionner, surtout lorsqu’il atteint l’âge de seize ou dix-sept ans, mais qu’il ne remet jamais vraiment en cause jusqu’en 1947. »[11]
Il suit le cheminement habituel du futur frère-enseignant. À l’été 1943, il franchit l’étape du juvénat et est admis au noviciat. « C’est alors que Gaston Miron devient officiellement novice et qu’il revêt la soutane pour prendre le nom de frère Adrien.»[11] En août de l’année suivante, « il accède au scolasticat et prononce ses premiers vœux : dans cette profession de foi et cet engagement, il voit une grande beauté, celle ‘de l’amour et du sacrifice’ »[11] Il renouvèle ses vœux en et une nouvelle année encore après la retraite des scolastiques, en . La prochaine fois, il devra les prononcer pour trois ans, avant les vœux perpétuels qui consacreront sa vie entière à la communauté. Comme il vient d’achever sa formation d’instituteur, il ira enseigner, au cours de l’année scolaire 1946-1947, dans une classe de 3e année de l’école Meilleur, rue Fullum, à Montréal.
Retour à la vie civile[modifier | modifier le code]
En , à la fin de cette année d’enseignement, une grave crise intérieure trouvera sa résolution. En 1944, Miron avait fait ses premiers essais d’écriture poétique et cette voie n’avait fait que s’approfondir. Pour lui, être « Écrivain, c’est une mission sublime, grande, noble, sacrée, apostolique »[réf. nécessaire]. Mais il n’arrive plus à voir comment cet idéal élevé pourrait s’accorder avec la vocation religieuse. Il décide donc de ne pas renouveler ses vœux et de quitter la vie religieuse.
Alors qu’il est encore aux études à Granby, sa mère s’est remariée (le ), et la famille habite maintenant Saint-Jérôme. Il la rejoint après avoir quitté Granby. Même s’il a toujours l’ambition d’être écrivain, il doit d’abord assurer sa subsistance et surtout ne pas être une charge pour sa famille. Miron dira avoir occupé « mille emplois » durant ce séjour à Saint-Jérôme, selon son biographe Pierre Nepveu[12]. N’y étant resté que deux mois, à l’été 1947, la réalité est plus modeste. Il fera ainsi une brève incursion dans l’univers du journalisme, à L’Écho du Nord. Mais il occupera principalement des emplois manuels : il sera apprenti plombier pour un de ses oncles, puis couvreur.
En , à 19 ans, il quitte pour de bon sa famille et s’installe à Montréal. Il va y étudier les sciences sociales à l’Université de Montréal. Sa situation est difficile et il fait l’expérience concrète de la pauvreté matérielle. Afin de gagner de l’argent, il doit enchaîner les petits boulots : apprenti plombier, commis de bureau, serveur, photographe, empaqueteur dans une librairie, etc. Il termine ses études au printemps 1950 sans être officiellement diplômé. Au cours de l’année scolaire 1950-1951, il effectue, toujours pour des raisons alimentaires, un retour à l’enseignement, à l’école Saint-Ernest sur la rive sud de Montréal.
L’expérience des mouvements de jeunesse[modifier | modifier le code]
Les liens qu’il tisse lors de ses études universitaires en sciences sociales seront déterminants pour lui à plus d’un titre. C’est ce nouveau réseau d’amis qui l’introduira notamment aux mouvements de jeunesse. Il devient alors très proche des frères Gilles et Guy Carle, et d’Olivier Marchand. Guy Carle a l’idée de créer un cercle d’amis sur le modèle du « Cercle Nouvelle-France » fondé par Édouard-Zotique Massicotte. Le Cercle Québec aura pour but l’éducation intellectuelle de ses membres. Miron, les frères Carle et Olivier Marchand en constituent le noyau. S’ajouteront ensuite Gérard Boudreau, Louis-Marc Monastesse, Roland Lapointe, René de Cotret et Louis Portugais. Le Cercle Québec poursuit ses activités entre et l’hiver 1951.
C’est Olivier Marchand qui introduit Miron à l’Ordre de Bon Temps, un mouvement « canadien-français » issu de la JEC (au Québec : Jeunesse étudiante catholique) et voué à la défense du folklore canadien-français[13]. Le groupe a été fondé en 1946 par Roger Varin de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Miron ne s’y engagera que progressivement à partir de 1949. L’Ordre de Bon Temps tire sa raison d’être de l’organisation de loisirs pour les adultes qui le fréquentent et pour les enfants des orphelinats et des camps de vacances. Il vient appuyer les moniteurs de ces camps en organisant des ateliers de chant, de danse, de théâtre, de dessin, tout en participant aux jeux et aux baignades des jeunes. Le camp des Grèves à Contrecœur, le camp Notre-Dame à Saint-Gabriel-de-Brandon, le camp Bruchési au lac l’Achigan, près de Saint-Hippolyte, comptent parmi les destinations que fréquentera Miron.
Il s’engagera aussi activement dans un groupe, proche du scoutisme : le Clan Saint-Jacques. L’activité physique—la marche—est au premier plan des activités, mais des groupes spécialisés qui émanent du Clan donnent, entre autres, des spectacles de chant et de danse. Les deux mouvements partagent un aumônier, Ambroise Lafortune, qui deviendra pour Miron une source d’inspiration. En , Miron assume la direction de Godillot, publication du Clan Saint-Jacques, puis de La Galette, l’organe de liaison de l’OBT, à partir de .
Dans les mouvements de jeunesse, Miron trouve un « sens communautaire » dont il est assoiffé. Il goûte « la joie des actions solidaires et efficaces, des discussions sans fin et des chansons partagées »[réf. nécessaire]. Il peut également combler son grand besoin d’activité physique. Ce n’est que lorsque prendra forme peu à peu le projet des Éditions de l’Hexagone qu’il se désengagera des mouvements de jeunesse.
L’éditeur[modifier | modifier le code]
En 1953, il est un des six cofondateurs de la première maison d’édition de poésie québécoise, les Éditions de l’Hexagone, en compagnie de cinq jeunes connus à l’Ordre de Bon Temps : le poète Olivier Marchand, l’épouse de celui-ci, Mathilde Ganzini, le décorateur Jean-Claude Rinfret, et les futurs cinéastes Louis Portugais et Gilles Carle. Auparavant, les poètes du Québec devaient publier à leurs frais : seuls quelques personnes issus de la bourgeoisie pouvaient se permettre d’éditer leur œuvre. En 1956, l’Hexagone devient une société légale et participe à la publication des revues Parti pris et Liberté en 1959 sous la direction de Jean-Guy Pilon, qui remplace Miron à la direction de l’Hexagone quand ce dernier est parti étudier deux ans en France. De 1961 à 1971, l’Hexagone publie deux à quatre titres par année. La maison connaît un essor dans les années 1970 et 1980, devenant une entreprise commerciale, propriété de Gaston Miron, Alain Horic et Louis Portugais. Miron dirige l’Hexagone durant les trente premières années, jusqu’en 1983. À partir des années 1970, l’Hexagone devient davantage une entreprise commerciale et se diversifie, publiant des essais et des romans en plus de la poésie. Elle sort sa collection de poche, Typo, en 1985[14].
Gaston Miron, qui se qualifie lui-même de « commis voyageur de la poésie », œuvre dans le milieu de l’édition et de la diffusion du livre, en parallèle avec son travail d’écrivain. On le retrouve ainsi chez Beauchemin, Leméac et aux Messageries littéraires. Membre du bureau de direction de l’Association des éditeurs canadiens, il représente l’édition québécoise à la Foire du livre de Francfort de 1963 à 1968.
Ayant obtenu une bourse du Conseil des Arts du Canada pour étudier en France, Gaston Miron séjourne à Paris de 1959 à 1960 où il suit un cours sur l’édition à l’École Estienne.
Le poète diffuseur[modifier | modifier le code]
Les premiers essais poétiques de Miron remontent à l’automne 1944[11], alors qu’il étudie encore pour devenir frère-enseignant. Il est surnommé par ses confrères Ménestrel[11]. Ce n’est qu’en qu’il diffuse un premier poème, une oeuvre de circonstance, dans la revue du collège[11].
Il commence à publier ses poèmes au début des années 1950, dans divers quotidiens et périodiques, dont Le Devoir, Liberté et Parti pris. En 1953, il publie avec Olivier Marchand leur recueil de poésie, Deux sangs, qui inaugurera les Éditions de l’Hexagone.
Étant insatisfait d’avoir publié ses poèmes de manière éparse durant vingt ans, ce n’est qu’à l’aube des années 1970 qu’il se laisse convaincre de les regrouper, avec quelques-uns de ses textes en prose, dans un recueil intitulé L’homme rapaillé, qui sera son « maître ouvrage » (prix Guillaume-Apollinaire). Le publiant d’abord en 1970 aux Presses de l’Université de Montréal (et non pas aux Éditions de l’Hexagone), Miron retravaille constamment cette œuvre : sept éditions de ces textes auront été ainsi publiées de son vivant, sur quelque 25 ans. Cette œuvre fut aussi éditée en plusieurs traductions, dont : en italien, anglais, portugais, ukrainien, polonais, hongrois, roumain et espagnol.
Gaston Miron est encore aujourd’hui considéré comme un grand poète du Québec contemporain[15], par la force et la profondeur du questionnement universel qu’il se pose, sur lui-même et les conditionnements culturels qui lui étaient imposés à l’époque, dans un Québec anglicisé de toute part. Son poème La marche à l’amour s’avère ainsi l’un des plus connus et des plus beaux jamais écrits en Amérique française[15].
L’intellectuel engagé[modifier | modifier le code]
Miron viendra tardivement à l’engagement politique. Certes, les cours qu’il suit en sciences sociales à l’université lui ont ouvert certaines perspectives sur la société québécoise. Mais, au début des années 1950, il a bien d’autres préoccupations. Et ce n’est que peu à peu qu’il deviendra critique du régime Duplessis. Il ne manque pas d’être choqué par la répression du mouvement syndical par le gouvernement de l’Union nationale, notamment lors de la grève des mineurs de Murdochville, en Gaspésie. Accompagné de Pierre Vallières, il prend part à des réunions d’appui aux mineurs, aux côtés du syndicaliste Michel Chartrand.
Alors qu’il milite déjà au Parti social démocratique (PSD), l’aile québécoise de la Fédération du Commonwealth coopératif (FCC), il décide de se porter candidat aux élections fédérales du 10 juin 1957 dans le comté d’Outremont. Il est défait par Romuald Bourque, le candidat du Parti libéral du Canada. Il se représentera pourtant lors du scrutin du , avec le même résultat. Il ne prendra plus jamais part au jeu électoral, sauf en 1972, par dérision, lorsqu’il se portera candidat du Parti Rhinocéros de Jacques Ferron.
Au début des années 60, sa pensée prend une tournure plus radicale. Lors de son premier voyage en France, en 1959, il est mis en contact avec la réalité de la décolonisation, qu’il met en rapport avec la situation du Québec de l’époque. Il sera proche de la nouvelle revue de gauche Parti Pris et participera aux efforts visant à aider financièrement la défense des membres emprisonnés du Front de libération du Québec (FLQ). Il sera l’un des membres fondateurs du Mouvement pour la défense des prisonniers politiques québécois en 1970, ce qui attirera sur lui l’attention des autorités fédérales. Pour Pierre Nepveu, la réponse à la question à savoir si Miron était un défenseur des actions du FLQ « n’est pas simple, et l’on peut penser que, sur ce plan, depuis les premiers événements terroristes de 1963, il a toujours cultivé l’ambiguïté »[réf. nécessaire].
Il fut incarcéré sans preuve, ni accusation, ni jugement de cours, durant onze jours, comme environ 450 autres artistes, poètes, activistes, nationalistes québécois, en octobre 1970, à la suite de l’invocation d’une vieille loi d’exception (la loi fédérale dite des mesures de guerre) par le gouvernement fédéral de Pierre Elliott Trudeau[16],[17].
Document utilisé comme source pour la rédaction de ce paragraphe[18].
Livres[modifier | modifier le code]
- MIRON, Gaston et Olivier MARCHAND, Deux sangs, Montréal, l’Hexagone,1953, 67 p.
- MIRON, Gaston, L’homme rapaillé, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, «Prix de la revue Études françaises », 1970,171 p. Rééditions : L’homme rapaillé, Paris, François Maspero, «Voix», 1981,174 p. L’homme rapaillé (Version non définitive), Montréal, Typo, 1993, 252 p. L’homme rapaillé. Poèmes 1953-1975, Montréal, l’Hexagone, 1994, 231 p. L’homme rapaillé (Version non définitive), Montréal, Typo, 1996, 257 p. L’homme rapaillé (Version définitive), Montréal,Typo, 1998, 252 p. L’homme rapaillé. Les poèmes, Paris, Gallimard, «Poésie», 1999, 203 p., Courtepointes, Ottawa, Éditions de l’Université d’Ottawa, «Texte»,1975, 53 p.
- MIRON, Gaston et Claude HAEFFELY, À bout portant. Correspondance de Gaston Miron à Claude Haeffely 1954-1965, Montréal, Leméac, 1989,174 p.
- MIRON, Gaston et Lise GAUVIN, Écrivains contemporains du Québec, Paris, Seghers, 1989, 579 p. Réédition : nouv. éd. rev. et augm., Montréal, l’Hexagone/Typo, 1998, 596 p.
- MIRON, Gaston et Andrée FERRETTI, Les grands textes indépendantistes. Écrits, discours et manifestes québécois 1774-1992, Montréal, l’Hexagone, «An-thologies», 1992, 497 p.
Poèmes, articles et autres textes[modifier | modifier le code]
- «L’époussette au lieu du coup de balai… », dans André POTVIN, Michel LÉTOURNEUX et Robert SMITH, Uanti-Trudeau, Montréal, Parti pris,1972, p. 23-24.
- «[Présentation]», dans Jean BOUTHILLETTE, Le Canadien français et son double, Montréal, l’Hexagone, 1972, 4e de couverture. Le texte de Miron n’apparaît pas dans les rééditions de l’Hexagone (1989) et de Lanctôt éditeur (1997).
- «Robert Nadon, mon œil», Presqu’Amérique, II: 1, janvier 1973, Québec, p. 28.
- MiRON, Gaston et Gaétan DOSTIE, «Contre la dilapidation des manuscrits», Le Devoir, 1973, Montréal, p. 4.
- «Deux ou trois choses que je sais de Straram», Hobo-Québec, nos 9-11, octobre-novembre 1973, Montréal, p. 52.
- « Sophismes vs indépendance », Maintenant, n° 131, décembre 1973, Montréal, p. 6.
- «Le bilingue de naissance», Maintenant, n° 134, , Montréal, p. 6-9. MIRON, Gaston, Hubert AQUIN, Michèle LALONDE et Pierre VADEBONCŒUR, « Réflexion à quatre voix sur l’émergence d’un pouvoir québécois », Change, nos 30-31, , Paris, p. 5-10.
- « La troisième saison ou le premier printemps », Estuaire, n° 3, , Québec, p. 15-21.
- «Un homme, une voix», dans Georges DOR, Si tu savais…, Montréal, Éditions de l’Homme, 1977, p. 7-8.
- «L’enterrement des mots», Liberté, XX: 6 (120), novembre-, Montréal, p. 82.
- «Femme sans fin», Possibles, IV: 3-4, printemps-été 1980, Montréal, p. 271-284.
- « Un dénommé Lucien Francœur qui écrit du rockfrancœur à 100 à l’heure », Hobo-Québec, nos 46-47, automne-hiver 1981, Montréal, p. 21.
- «Avant-dire», dans Patrick COPPENS, Littérature québécoise contemporaine, La Pocatière, Centrale des bibliothèques / Ministère de l’Éducation, « Bibliothèmes », 1982, p. 7-8.
- « Robert-Lionel Séguin, historien de l’identité et de l’appartenance », L’Action nationale, LXV : 8, , Montréal, p. 539-546. Repris dans René BOUCHARD (dir.), La vie quotidienne au Québec. Histoire, métiers, techniques et traditions. Mélanges à la mémoire de Robert-Lionel Séguin publiés sous les auspices de la Société québécoise des ethnologues, Sillery, Presses de l’Université du Québec, 1983, p. 3-15.
- «Les signes de l’identité», Québec français, n° 52, décembre 1983, Sainte-Foy, p. 22-23. Voir «Éditions d’art».
- «Deux poèmes», Liberté, XXV: 6 (150), décembre 1983, Montréal, p. 70-71.
- «Mythology and Marginality», dans COLLECTIF, The Writer and Human Rights, Toronto, Lester and Orpen Dennys, 1983, p. 138-140. Édition américaine : Garden City, Anchor Press, 1983, p. 138-140.
- «Paris 1960 : Maurice Roche», Lèvres urbaines, n° 9,1984, Montréal, p. 15-18.
- «Retour à nulle part», Liberté, XXVIII: 4 (166), août 1986, Montréal, p. 7.
- «Le mot juste», Possibles, XI: 3, printemps-été 1987, Montréal, p. 196-203. 212 ÉTUDES FRANÇAISES • 35, 2-3
- «Chus tanné», dans COLLECTIF, L’avenir du français au Québec, Montréal, Québec/Amérique, «Dossiers documents», 1987, p. 175-187.
- «Préface», dans Eugène Enea CARAGHIAUR, Sur les traces de Félix Leclerc, Montréal, La voix du peuple, 1989, p. 3.
- «L’Hexagone depuis 1953 : continuité et ruptures», Lettres québécoises, n° 71, automne 1993, Montréal, p. 7.
- MARTEL, Reginald, Le premier lecteur. Chroniques du roman québécois 1968-1994, sélection et présentation de Pierre FILION et Gaston MIRON,vMontréal, Leméac, 1994, 335 p.
- «[Présentation]», dans Gilles CYR, Songe que je bouge, Montréal, l’Hexagone, «Poésie», 2994, 4e de couverture.
- « L’indispensable compagnon de route », dans Benoît MELANÇON et Pierre POPOVIC (dir.), Miscellanées en honneur de Gilles Marcotte, Montréal, Fides, 1995, P- 33-34-
- «Je m’appelle personne», Études françaises, XXXI : 2, automne 1995, Montréal, p. 129.
- « Présence ininterrompue », L1 Action nationale, LXXXV : 9, , Montréal, p. 199-201.
- MIRON, Gaston, Denis MONIÈRE, Guy BOUTHILLIER, Pierre DE BELLEFEUILLE et Maurice CHAMPAGNE, « Le retour à la loi 101 s’impose », Le Devoir, 1996, Montréal, p. A-7.
- MIRON, Gaston, Denis MONIÈRE, Guy BOUTHILLIER, Pierre DE BELLEFEUILLE et Maurice CHAMPAGNE, «Mémorandum pour la suite de l’histoire», Action nationale, LXXXVI : 10, décembre 1996, Montréal, p. 37-47-
- « Le sentiment dévorant de disparaître sur place de ce peuple qui n’en finit plus de ne pas naître. »[réf. nécessaire]
- « C’est un peu de nous tous en celui qui s’en va et c’est en celui qui naît un peu de nous tous qui devient autre. »[réf. nécessaire]
- « Nous reviendrons, nous aurons à dos le passé, et à force d’avoir pris en haine toutes les servitudes, nous serons devenus des bêtes féroces de l’espoir. »[réf. nécessaire]
- « L’avenir dégagé, l’avenir engagé. »[réf. nécessaire]
- « Le temps c’est une ligne droite et mourante de mon œil à l’inespéré. »[réf. nécessaire]
- « Je n’ai jamais voyagé vers autre pays que toi mon pays. »[réf. nécessaire]
- « Hommes, souvenez-vous de vous en d’autres temps. »[réf. nécessaire]
- « Nous ne serons jamais plus des hommes si nos yeux se vident de leur mémoire. »[réf. nécessaire]
- « Voici mes genoux que les hommes nous pardonnent / nous avons laissé humilier l’intelligence des pères… »[réf. nécessaire]
- « Longtemps je n’ai su mon nom, et qui j’étais, que de l’extérieur. Mon nom est « Pea Soup ». Mon nom est « Pepsi ». Mon nom est « Marmelade ». Mon nom est « Frog ». Mon nom est « Damn Canuck ». Mon nom est « speak white ». Mon nom est « dish washer ». Mon nom est « floor sweeper ». Mon nom est « Bastard ». Mon nom est « cheap ». Mon nom est « sheep ». Mon nom… Mon nom… » L’homme rapaillé, 1970
- 1997 : sa ville natale, Sainte-Agathe-des-Monts, nomme « Bibliothèque Gaston-Miron » la bibliothèque municipale.
- Une plaque commémorative a été dévoilée en 2010 par Bernard Landry, ex-premier ministre du Québec et Grand officier de l’Ordre national du Québec. Cette plaque est installée sur la maison du 4451 rue Saint-André à Montréal où a habité Gaston Miron à l’époque où il écrivait L’homme rapaillé.[22]
- L’édifice Gaston-Miron est le nouveau nom officiel de l’ancienne bibliothèque centrale de Montréal qui était la bibliothèque principale de Montréal avant la venue de la Grande Bibliothèque en 2005. Depuis 2009, l’édifice est occupé par le Conseil des arts et le Conseil du patrimoine de la Ville de Montréal.
- Selon le répertoire de la Commission de toponymie du Québec, cinq rues au Québec, ainsi qu’une impasse et un croissant, honorent la mémoire du poète.
- En , la bibliothèque de la délégation générale du Québec à Paris est devenue la Bibliothèque Gaston-Miron[23]. En 2012, elle a été transféré à la Sorbonne Nouvelle (Paris 3), dans le 5e arrondissement de Paris. Connue aujourd’hui sous l’appellation Bibliothèque Gaston-Miron – Études québécoises, il est prévu qu’elle déménage en 2019 dans les nouveaux locaux de l’université, dans le quartier Picpus, près de la place de la Nation[24].
- En 2008 est inauguré, au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, le Centre d’archives Gaston-Miron (CAGM), qui « a pour vocation première de contribuer à la mise en valeur des archives sur la littérature québécoise et le discours culturel conservées sur support audio ou vidéo ». Le CAGM est rattaché au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).
- La bourse Gaston-Miron, décernée par l’Association internationale des études québécoises, « permet à des étudiants du 3e cycle universitaire, aux études ou en début de carrière universitaire, de faire un stage de recherche en littérature et culture québécoises au Québec »[25].
- Douze hommes rapaillés chantent Gaston Miron : Trois albums de poèmes, mis en chansons par Gilles Bélanger, interprétés pas différents artistes québécois, ont été publiés.
- Eugène Roberto, « Gaston Miron » dans L’Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. Publié le 4 mars 2015. (consulté le ).
- « Motion sans préavis, pour souligner le décès du poète Gaston Miron », Journal des débats de l’Assemblée nationale du Québec, le lundi 16 décembre 1996.
- Marie-Andrée Beaudet, « À propos des funérailles nationales de Gaston Miron », lettre parue dans Le Devoir le 18 mars 2004.
- Daniel Lemay, « Gaston Miron: de la légende à l’homme réel » , La Presse, 2 septembre 2011.
- Pierre Nepveu, Gaston Miron. La vie d’un homme, Montréal, Boréal, , 904 p., p. 22-23
- Pierre Nepveu, Gaston Miron. La vie d’un homme, Montréal, Boréal, , 904 p., p. 40
- « Gaston Miron (1928-1996) », sur Laurentiana (blogue), (consulté le )
- Pierre Nepveu, Gaston Miron. La vie d’un homme, Montréal, Boréal, , 904 p., p. 74
- Pierre Nepveu, Gaston Miron. La vie d’un homme, Montréal, Boréal, , 904 p., p. 45
- Pierre Nepveu, Gaston Miron. La vie d’un homme, Montréal, Boréal, , 904 p., p. 46
- Pierre Nepveu, Gaston Miron. La vie d’un homme, Montréal, Boréal, , 904 p. p. (ISBN 978-2-7646-2103-5)
- Pierre Nepveu, Gaston Miron. La vie d’un homme, Montréal, Boréal, , 904 p., p. 100
- Jean-Louis Lessard, « Gaston Miron : notice biographique » sur cyberscol.qc.ca
- [vidéo] « L’Hexagone, l’aventure de l’éditeur », Gérald Godin et Gaston Miron, interviewés (13 min 41 s) à l’émission télévisée Femme d’aujourd’hui, le 28 février 1979, Archives de la SRC.
- Louis-Guy Lemieux, « Gaston Miron, poète : L’Homme rapaillé ne veut pas mourir », Le Soleil, le 13 décembre 2009.
- « Gaston Miron, notice biographique », sur le site des Éditions Typo.
- [vidéo] « Octobre 1970 (au Québec) : récits de prisonniers », à l’émission Format 60, télévision de la SRC, le 27 octobre 1970 (7 min 28 s).
- Marc Brouillette, « Gaston Miron : repères bibliographiques », Études françaises, vol. 35, nos 2-3, , p. 209–227 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI https://doi.org/10.7202/036164ar, lire en ligne, consulté le )
- « Gaston Miron : lauréat du prix France-Canada », extrait (5 min) de l’émission Carnet arts et lettres, à la radio de la SRC, le 24 novembre 1970, allocution d’Alain Bousquet.
- « Gaston Miron », Prix Athanase-David 1983.
- « Gaston Miron », Ordre national du Québec, Officier, 1996.
- Josée Legault, « Gaston Miron # c’était en 1996…. », Journal de Montréal, (lire en ligne)
- Pierre Nepveu, Gaston Miron. La vie d’un homme, Montréal, Boréal, , 904 p., p. 859
- Christian Rioux, « La bibliothèque Gaston-Miron va déménager », Le Devoir, (lire en ligne)
- « Bourse Gaston-Miron », sur aieq.qc.ca (consulté le )
Pour une bibliographie plus exhaustive, voir «Gaston Miron : repères bibliographiques» de Marc André Brouillette (Études françaises, vol. 35, nos 2-3, 1999, p. 209-227).
Le fonds d’archives de Gaston Miron (MSS410) est conservé à BAnQ Vieux-Montréal. On peut se référer au Répertoire numérique du fonds Gaston Miron de France Ouellet (BNQ, 2004, 255 p.) pour chercher dans le fonds.
Éditions de l’œuvre[modifier | modifier le code]
Poésie[modifier | modifier le code]
Recueils[modifier | modifier le code]
- Gaston Miron et Olivier Marchand, Deux sangs, Montréal, Éditions de l’Hexagone, , 72 p. (ISBN 978-2-89648-001-2, présentation en ligne)
- Gaston Miron, L’homme rapaillé, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, , 171 p.
- Gaston Miron, Courtepointes, Ottawa, Éditions de l’Université d’Ottawa, Département des lettres françaises, coll. « Textes », , 51 p. (ISBN 0-7766-4181-6)
- Gaston Miron, L’homme rapaillé, Paris, F. Maspero, coll. « Voix », , 173 p. (ISBN 2-7071-1231-3)
- Gaston Miron (préf. Pierre Nepveu, Nouv. éd. rev. et augm.), L’homme rapaillé (version non définitive) : poésie, Montréal, Typo, , 252 p. (ISBN 2-89295-046-5)
- Gaston Miron (préf. Pierre Nepveu, Nouv. éd. rev., corr. et augm.), L’homme rapaillé : poèmes, 1953-1975, Montréal, L’Hexagone, , 231 p. (ISBN 2-89006-500-6)
- Gaston Miron (préf. Pierre Nepveu), L’homme rapaillé : poèmes, Montréal, Typo, , 3e éd., 252 p. (ISBN 2-89295-146-1)
- Gaston Miron (préf. Édouard Glissant, Éd. définitive présentée par Marie-Andrée Beaudet), L’homme rapaillé : les poèmes, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », , 202 p. (ISBN 2-07-040707-1)
- Gaston Miron (édition préparée par Marie-Andrée Beaudet et Pierre Nepveu), Poèmes épars, Montréal, Éditions de l’Hexagone, coll. « L’appel des mots », , 124 p. (ISBN 2-89006-694-0)
- Gaston Miron (édition préparée par Marie-Andrée Beaudet et Pierre Nepveu), Un long chemin : proses, 1953-1996, Montréal, Éditions de l’Hexagone, , 477 p. (ISBN 2-89006-695-9)
Traductions[modifier | modifier le code]
- La Marcia all’amore. L’amore e il militante, traduction d’Angelo Bellettato, Padoue, Rebellato, 1972.
- The Agonized Life. Poems and Prose, traduction de Marc Plourde, Montréal, Torchy Wharf, 1980.
- L’Uomo rapezzato, traduction de Sergio Zoppi, Rome, Bulzoni, 1981.
- Embers and Earth. Selected Poems, traduction de D.G. Jones et Marc Plourde, Montréal, Guernica, 1984.
- The March to Love. Selected Poems, traduction de Dennis Egan, Brenda Fleet, John Glassco, D. G. Jones, Marc Plourde et Louis Simpson, Pittsburgh, International Poetry Forum, 1986, réédition à Athens, Ohio University Press, 1987.
- Counterpanes, traduction de Dennis Egan, Montréal, Guernica, 1993.
- O Homem restolhado, traduction de Flavio Aguiar, São Paulo, Editora Brasiliense, 1994.
- El hombre redivivo, traduction de Marco Antonio Campos et HernanBravo Varela [traduction révisée par Nicole et Émile Martel], Mexico et Trois-Rivières, Universidad nacional autonoma de Mexico et Écrits des Forges, 2001.
Autres[modifier | modifier le code]
- À bout portant. Correspondance de Gaston Miron à Claude Haeffely, 1954-1965, Montréal, Éditions Leméac, 1989.
- Mariloue Sainte-Marie, Écrire à bout portant. Les lettres de Gaston Miron à Claude Haeffely, 1954-1965, Québec, Éditions Nota bene, 2005.
- À bout portant. Correspondance 1954-1965, édition préparée par Pierre Filion, Montréal, Éditions BQ, 2007.
- Gaston Miron (édition établie par Mariloue Sainte-Marie), Lettres, 1949-1965, Montréal, Éditions de l’Hexagone, , 594 p. (ISBN 978-2-89648-050-0)
- Gaston Miron (édition préparée par Marie-Andrée Beaudet et Pierre Nepveu), L’avenir dégagé : entretiens, 1959-1993, Montréal, Éditions de l’Hexagone, , 420 p. (ISBN 978-2-89006-783-7)
- Les Signes de l’identité, discours de réception du prix Athanase-David (éditions du Silence, 1983)
- Écrivains contemporains du Québec, anthologie, en collaboration avec Lise Gauvin, Paris, Seghers, 1989 ; réédition en version revue et augmentée par Lise Gauvin, Montréal, Typo, 1998.
- Les Grands Textes indépendantistes, 1774-1992, anthologie, en collaboration avec Andrée Ferretti, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 1992 ; réédition augmentée d’un second volume par Andrée Ferretti, Montréal, Typo, 1998.
- « Après-dire », dans Michaël La Chance, Le Prince sans rire, gravures de Louis-Pierre Bougie, Montréal et Paris, Éditions Lui-même, 1983, n p., BNQ|RES/CA/216
- « Le froid, l’effroi… », dans Michaël La Chance, Forger l’effroi, gravures de Louis-Pierre Bougie, Montréal, Ed. la Griffe d’acier, 1987, n p., BNQ|RES/CC/160
Ouvrages[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean Royer, Voyage en Mironie : une vie littéraire avec Gaston Miron, Montréal, Éditions de l’Hexagone, (1re éd. 2004), 280 p. (ISBN 978-2-89648-008-1)
- Martin Jalbert, Le sursis littéraire : politique de Gauvreau, Miron, Aquin, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, , 201 p. (ISBN 978-2-7606-2260-9)
- Pierre Nepveu, Gaston Miron, la vie d’un homme, Montréal, Éditions du Boréal, , 900 p. (ISBN 978-2-7646-2103-5, présentation en ligne)
- Fernando d’Almeida, La fable de l’ineffable : tombeau de Gaston Miron (1928-1996), Paris, L’Harmattan, , 270 p. (ISBN 978-2-296-55882-3)
- François Hébert, Miron l’égarouillé, Montréal :, Éditions Hurtubise, , 196 p. (ISBN 978-2-89647-436-3)
- Yannick Gasguy-Resch (préf. Raymond Jean), Gaston Miron : tel un naufragé : biographie, Bruxelles, Éditions Aden, coll. « Le Cercle des poètes disparus », , 301 p. (ISBN 978-2-84840-018-1)
- Jean Royer, Gaston Miron sur parole : Un portrait et sept entretiens, Montréal, Bibliothèque québécoise, , 122 p. (ISBN 978-2-89406-288-3, présentation en ligne)
- Jean-Pierre Bertrand (dir.) et François Hébert, L’universel Miron, Québec, Éditions Nota bene, , 237 p. (ISBN 978-2-89518-265-8)
- Marie-Andrée Beaudet, Album Miron, Montréal, Éditions de l’Hexagone, , 212 p. (ISBN 978-2-89006-781-3)
- Claude Filteau (préf. Jerusa Pires Ferreira), L’espace poétique de Gaston Miron, Limoges, Presses universitaires de Limoges, coll. « Francophonies », , 310 p. (ISBN 2-84287-346-7)
- Yannick Gasquy-Resch, Gaston Miron : le forcené magnifique, Montréal, Éditions Hurtubise, coll. « AmÉrica », , 149 p. (ISBN 2-89428-631-7)
- Pierre Nepveu, Les mots à l’écoute : poésie et silence chez Fernand Ouellette, Gaston Miron et Paul-Marie Lapointe, Québec, Éditions Nota bene, (1re éd. 1979, PUL), 360 p. (ISBN 2-89518-105-5)
- Jean-Christian Pleau, La révolution québécoise : Hubert Aquin et Gaston Miron au tournant des années soixante, Montréal, Éditions Fides, , 270 p. (ISBN 2-7621-2332-1, lire en ligne)
- Axel Maugey, Gaston Miron : une passion québécoise, Brossard, Humanitas, , 127 p. (ISBN 2-89396-192-4)
- Collectif, « Gaston Miron. Un poète dans la cité », Études françaises, numéro préparé par Claude Filteau, Dominique Noguez et Lise Gauvin, vol. 35, nos 2-3, 1999, 237 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-35-numero-2-3/).
Articles, chapitres[modifier | modifier le code]
- Andrea Galgano, « Il rimpatrio di Gaston Miron », in Frontiera di pagine, Roma, Aracne, 2016, p. 341-344.
- Jacques Picotte, «Rencontre avec Gaston Miron», Nouveau Monde, Montréal, , . (Entretien et texte reproduit avec la permission de l’auteur, dans Tolerance.ca, .)
- Pierre Nepveu, « Gaston Miron et les créateurs d’une littérature enfin québécoise », sur fondationlionelgroulx.org,
- Eugene Roberto; Daniel Baird, « Gaston Miron » dans L’Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. Publié le 4 mars 2015. (consulté le ).
- Andrée Ferretti, « Gaston Miron : ‘Batèche de batèche’ », Nuit blanche, magazine littéraire, n° 120, automne 2010, p. 10-12 (Article dans le dossier : Sur et autour Jorge Luis Borges).
- Andrée Ferretti, « Hommage à Gaston Miron : Le marcheur », Nuit blanche, magazine littéraire, n° 120, automne 2010, p. 13-14 (Document dans le dossier : Sur et autour Jorge Luis Borges).
- Jean-Louis Joubert, « MIRON GASTON (1928-1996) », Encyclopædia Universalis, 2010? (lire en ligne)
- Mario Selvaggio, « Pour une bibliographie mironienne », dans Hélène Mary, Anne Gaufret-Harvey et Sergio Zoppi (dir.), Regards sur la littérature québécoise. Hommage à Gaston Miron, Actes du troisième colloque des jeunes chercheurs européens en littérature québécoise, Rome, Bulzoni, 2001, p. 233-306.
- Marc-André Brouillette, « Gaston Miron : repères bibliographiques », Études françaises, vol. 35, nos 2-3, « Gaston Miron : Un poète dans la cité », 1999, p. 209-227.
- « Gaston Miron, un poète dans la cité », dans Études françaises, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, vol. 35, no 2-3, 1999, 237 p.
- Jacques Brault, « Miron le magnifique », dans Chemin faisant, Montréal, La Presse, coll. « Échanges », 1975, p. 23-55. (ISBN 0-77770-170-7) / Boréal, coll. « Papiers collés », 1995, 202 p.
- «Miron, Gaston», dans Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, Éditions Fides, 1989.
Autres[modifier | modifier le code]
- Simon Beaulieu, Miron. Un homme revenu d’en dehors du monde, Montréal, Les Films du 3 mars, 2014, 75 min. (en ligne)
- André Gladu, Gaston Miron. Les outils du poète, Montréal, Productions du Lundi matin, 1994, 52 min.
- Claude Godbout, Gaston Miron, le haut-parleur, Montréal, Productions Prisma, 1983, 26 min.
- Roger Frappier, Les écrivains québécois: Gaston Miron, Office du film du Québec et Ministère de l’Éducation, 1971, 59 min. (en ligne)
- «Gaston Miron : parole de poète», Archives de Radio-Canada, 6 clips télé et 8 clips radio.
- Axel Maugey, « Gaston Miron, le chantre du Québec », dans Canal Académie, 2007. (partie 1, 2, 3, 4)
- Marie-Andrée Beaudet et Martin Jalbert, «Bibliothèque personnelle de Gaston Miron», Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]