Les spécialistes de la faune cherchent à combler des lacunes dans les recherches scientifiques à propos de la COVID-19 chez les animaux puisque des cas de COVID-19 ont été détectés chez cinq cerfs, en Ontario.
Le ministère du Développement du Nord, des Mines, des Ressources naturelles et des Forêts de l’Ontario a confirmé qu’il s’agit des premiers cas signalés chez des animaux sauvages en Ontario.
Des cas dans la faune ont été détectés chez des cerfs au Québec et en Saskatchewan, ainsi que dans le nord-est des États-Unis.
Le Dr Scott Weese, chef du contrôle des infections au Collège vétérinaire de l’Ontario à l’Université de Guelph, a déclaré que l’on ne sait toujours pas comment les cerfs ont contracté le COVID-19 et que d’autres recherches sont nécessaires pour déterminer la possibilité de transmission du cerf à d’autres espèces.
Il s’agit d’une pandémie d’origine humaine qui se transmet aux animaux de façon assez fréquente, mais nous ne savons pas vraiment comment elle s’est transmise aux cerfs», a déclaré le Dr Weese à CBC.
L’autre possibilité est le pont animal : les chats sont très sensibles à ce virus. Si vous avez une personne qui a un chat et que ce dernier sort à l’extérieur, le chat pourrait-il devenir une passerelle?»
Voie de transmission
Si les cerfs peuvent transmettre le virus à d’autres animaux ou entre eux, il sera difficile de contrôler la propagation et cela pourrait créer un réservoir de virus, selon lui.
Vidéo: Quand doit-on utiliser un test de dépistage rapide? (Le Devoir)
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Québec imposera une «contribution santé» pour les adultes non vaccinés
François Legault annonce que les adultes qui refuseront de recevoir une première dose de vaccin contre la COVID-19 lors des prochaines semaines devront «payer une nouvelle contribution santé». Il s’agira d’«un montant significatif», a précisé le premier ministre. « Il y a malheureusement une petite minorité, on parle de 10 %, qui refuse de se faire vacciner. Je comprends et je sens cette grogne à l’égard de cette minorité qui vient, toutes proportions gardées, engorger nos hôpitaux. C’est choquant, ça met un fardeau. » François Legault Par ailleurs, au lendemain de la démission du Dr Horacio Arruda, M. Legault a salué son travail abattu à la tête de la Direction nationale de santé publique depuis l’apparition de la COVID-19 il y a deux ans. Face à une «certaine érosion de l’adhésion de la population» aux mesures retenues afin de freiner la flambée de cas — et d’hospitalisations —, M. Arruda avait donné la veille la «possibilité» au chef du gouvernement québécois de le «remplacer». C’est le président-directeur général de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), Luc Boileau, qui succède à Dr Arruda «sur une base intérimaire». «Il a toutes les compétences pour occuper ce poste», a fait valoir M. Legault, qui voit des «avantages» à la désignation d’un nouveau responsable plein d’«énergie» à la barre de la Direction nationale de santé publique. Dr Arruda demeurera à l’emploi du ministère de la Santé où il détient le titre de sous-ministre adjoint. Son rôle «est à définir», a indiqué M. Legault.
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Quels sont les symptômes de la COVID-19 causée par le variant Omicron?
Les symptômes les plus courants sont donc : mal de gorge, toux, congestion nasale, mal de tête, douleurs musculaires généralisées et grande fatigue. Ces premiers symptômes, s’ils demeurent légers, peuvent être difficiles à différencier d’un simple rhume, admettent les spécialistes. Pendant les premières vagues de COVID-19, jusqu’à 48 % des patients déclaraient la perte de l’odorat et du goût. Pour Omicron, cette proportion serait moindre. Beaucoup plus contagieux, le nouveau variant Omicron infecte même des personnes pleinement vaccinées, une différence majeure par rapport au Delta. Les patients y font donc souvent face avec une forme d’immunité, ce qui «influence certainement» les symptômes, note le virologue Benoit Barbeau. La durée d’incubation, soit le temps écoulé entre l’exposition au virus et l’apparition des premiers symptômes, pourrait être d’aussi peu que trois jours, selon certaines études. Il n’y a pas encore de données concluantes indiquant si le variant Omicron est plus ou moins susceptible d’engendrer une COVID longue durée chez les gens atteints. En présence de symptômes, la première chose à faire est de s’isoler et de passer un test, de préférence un test de dépistage rapide à la maison. «Même si votre test rapide est négatif, mais que vous ressentez ces symptômes, isolez-vous», recommande le virologue Benoit Barbeau.
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Survol des nouvelles consignes d’isolement et de dépistage
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Il a ajouté que la plus grande préoccupation est que la transmission pourrait conduire à des taux élevés de réplication et de mutation qui pourraient causer des problèmes s’ils se propagent à nouveau chez l’homme.
Si nous commençons à trouver d’anciens variants chez les cerfs ou des variants différents [de COVID-19] chez les cerfs, nous craignons davantage que ce virus traîne pendant un certain temps et évolue», a-t-il déclaré.
Le ministère a précisé que les échantillons ont été collectés en novembre dans la région de London. À ce jour, 213 échantillons ont été collectés en 2021 et ont été testés. Les initiatives de test de dépistage se poursuivant.
Taux d’infection
Sur la base des informations actuelles, le risque que la faune – y compris les cerfs – transmette le virus à l’homme est faible. Il n’y a pas eu de transmission connue du COVID-19 du cerf à l’homme à l’heure actuelle, a déclaré le ministère.
Des recherches supplémentaires doivent être menées pour mieux comprendre l’éventail des espèces sensibles et la manière dont les espèces peuvent être infectées, porter et transmettre le virus.
On dispose actuellement de peu d’informations sur la COVID-19 chez les animaux et sur la question de savoir s’ils peuvent transmettre le virus.
Jusqu’à présent, on a signalé une transmission de l’animal à l’homme à partir de visons d’élevage en Europe, selon les recherches de l’Organisation mondiale de la santé animale.
Des études menées aux États-Unis ont mis en évidence une transmission généralisée dans certaines zones où les cerfs de Virginie sont infectés, ce qui pourrait suggérer une transmission de l’homme au cerf et du cerf au cerf.
Selon la Coopérative canadienne pour la santé de la faune, aucun cas n’a été signalé de personnes ayant contracté la COVID-19 en préparant ou en mangeant de la viande provenant d’un animal infecté par le virus.
Avec les informations de CBC News