Bob et Bobette — Wikipédia


Bob et Bobette (en néerlandais : Suske en Wiske)[n 1] est une série de bande dessinée belge de langue néerlandaise, créée par Willy Vandersteen en 1945 dans le quotidien De Nieuwe Standaard où elle paraît jusqu’en 1974.

Reprise à partir des années 1970 par Paul Geerts, puis Marc Verhaegen et actuellement Peter Van Gucht (scénario) et Luc Morjaeu (dessin), elle compte à ce jour 350 albums publiés, ce qui fait d’elle la bande dessinée la plus ancienne du Benelux toujours en cours de publication.

Elle est publiée en France dans le Journal de Tintin entre 1950 et 1958, éditée en album en France depuis 1951 par les éditions Erasme[n 2] puis, à partir de 1989, directement par l’éditeur belge Standaard.

Les histoires ont toujours été principalement de nature humoristique, souvent avec un ton moralisateur Elles comportent parfois un thème social plus ou moins actuel. Toutes sortes d’éléments du folklore (flamand et néerlandais), des contes de fées bien connus, des contes populaires, de l’histoire et de la mythologie forment souvent le point de départ d’une aventure.

Au commencement[modifier | modifier le code]

Vandersteen a commencé à l’hiver 1944-45 les premiers croquis de l’histoire Ricky et Bobette. Il les a présentés aux directeurs de NV Standaard-Boekhandel, qui ont eux transmis une partie de l’histoire à la rédaction de De Nieuwe Standaard. Son éditeur, Tony Herbert a alors décidé de la publier[1]. Le 30 mars 1945, le tout premier épisode des Aventures de Ricky et Bobette est apparu dans De Nieuwe Standaard. Dans cette histoire sont présents tante Sidonie, Bobette et Ricky. L’histoire est sortie sous forme d’album dans les magasins en 1946, mais ce ne fut pas un succès immédiat; après deux ans, pas plus de 7 000 exemplaires avaient été vendus[2].

Le 19 décembre 1945, la première histoire de Bob et Bobette avec Bob, L’Île d’Amphoria, commence à être publiée dans le journal. Cette histoire est sortie en janvier 1947 en tant que premier album de la série flamande en noir et blanc et a immédiatement été un succès[2]. Dans le dernier numéro du Petit Monde en 1947, le premier épisode de l’histoire Le Singe volant paraît en français. Bob et Bobette s’appellent alors Riri et Miette : c’est leur première apparition en français.

Pendant un temps, les journaux De Standaard et De Nieuwe Gids (nl) ont publié simultanément la série, avant que le premier n’obtienne l’exclusivité en 1947[3].

Une popularité croissante[modifier | modifier le code]

Les histoires de Bob et Bobette sont rapidement devenues extrêmement populaires. Vandersteen procurait ses histoires d’un humour qui va des blagues absurdes aux comiques de répétition, des jeux de mots aux blagues que l’on retrouvait dans des livres de blagues. Parfois, les blagues étaient aussi littéralement citées. Surtout dans les premières années de la bande dessinée, Vandersteen faisait régulièrement référence à l’actualité, une formule qui fonctionnait bien sûr parfaitement dans les journaux de l’époque, mais qui devenait aussi rapidement obsolète une fois les histoires publiées sous forme d’album. De ce fait, cet humour a rapidement disparu de la série, bien que la bande dessinée ait toujours eu une nuance fortement critique sur le plan social.

Un autre facteur important pour le succès de la série Bob et Bobette était le talent de Vandersteen pour la narration. Il a imaginé des intrigues rêveuses, imaginatives, excitantes et mystérieuses d’origines très différentes. La façon dont la bande dessinée est apparue dans les journaux lui a également permis d’utiliser largement le suspens, ce qui signifiait que les lecteurs attendaient toujours avec impatience la suite de l’histoire au jour le jour. Plusieurs histoires de la période où Vandersteen lui-même était le plus impliqué dans sa bande dessinée (des années 1940 aux années 1950) sont devenues de vrais classiques, comme L’Île d’Amphoria, Le Singe volant, La Dame en noir, Le Pot aux roses, Les Mousquetaires endiablésetc.

Fusion avec la série rouge[modifier | modifier le code]

Étalage d’exposition à Delft

En 1948, Hergé demande à Vandersteen de publier Bob et Bobette dans l’hebdomadaire Tintin. Après leur publication dans ce magazine, ces histoires ont été publiées dans la Série bleue. Jérôme, tante Sidonie et le professeur Barabas ne sont pas présents dans ces histoires. Cependant, le rôle de Lambique est devenu plus important; en fait, Lambique est devenu le troisième personnage principal. De plus, les personnages principaux ont subi une métamorphose; par exemple, Bob et Bobette ont l’air plus mature et Lambique a l’air beaucoup plus héroïque. L’obligation d’adapter le style de dessin au magazine Tintin a également influencé le travail ultérieur de Vandersteen[4].

En mars 1959, NV Standaard Boekhandel a fourni pour la première fois une nouvelle présentation des albums. Un cadre rouge a été ajoutée et les lettres du titre sur la couverture sont en jaune. L’arrière a également été renouvelé. Par conséquent, les 66 premiers albums ont été publiés en noir et blanc uniquement, ou avec une seule couleur d’accompagnement. La première histoire qui est immédiatement apparue dans cette série bicolore était Le Lit volant [1]. Certaines des histoires publiées avant 1959 qui s’écartaient trop du nouveau style ont été repensées et republiées pour la première fois au cours de cette période, comme Le Rayon magique, Le Trésor de Fiskary, Les Chasseurs de fantôme et Les Mousquetaires endiablés[5]. Ces histoire auront donc reçues trois numéro d’albums différents puisqu’ils auront fait partie de 3 séries différentes. La nouvelle série est rapidement devenue la série rouge (cf. plus bas).

La série bicolore n’existe alors que depuis quelques années. Toutes les différentes séries dans lesquelles les histoires étaient apparues ont été fusionnées en 1967 en une série aussi uniforme que possible. Lorsque les histoires antérieures de cette série ont été republiées, tous les dessins de couverture ont également été renouvelés. La première nouvelle histoire qui est immédiatement apparue dans cette série en quadrichromie a été Le Jongleur du veau d’or[n 3]. Par la suite, toutes les histoires publiées dans les journaux, qui jusque-là n’apparaissaient que dans la série incolore et / ou la série bicolore, ont été republiées dans la série en quadrichromie[6]. L’Île d’Amphoria a été inclus dans la série en quadrichromie immédiatement après Le Jongleur du veau d’or, réédité comme première histoire, mais la renumérotation a complètement été aléatoire[n 4].

Les histoires qui ont été redessinées dans leur intégralité lors de la réédition de la série en quadrichromie comprennent L’Île d’Amphoria, Le Singe volant, Le roi boit, L’Oiseau blanc, Lambiorix roi des Éburons et La Frégate fracassante. Certaines histoires n’ont été coloriées que dans la série en quadrichromie sans aucune modification des dessins originaux, tels que Le Pot aux roses, La Dame en noir et Le Dompteur de taureaux.

Participation de Vandersteen en baisse[modifier | modifier le code]

Au début, Vandersteen s’occupait à la fois du scénario et des dessins et il a également encré les histoires lui-même. L’encrage serait la première tâche qu’il laisserait à quelqu’un d’autre. À la fin de L’Attrape-mites (1949), François-Joseph Herman reprend le stylo à encre. À partir de 1953, Karel Boumans s’implique de plus en plus dans l’encrage (d’abord dans Le Loup qui rit)[7]. Au cours de la série, cette tâche sera exécutée par diverses personnes, dont Eduard De Rop et ensuite Eric De Rop (père et fils). Ce dernier a rejoint Vandersteen en 1959. Les premières histoires de Bob et Bobette dans lesquelles De Rop a joué un rôle ont été Le Lit volant et Le Cheval d’or[8]

À partir des années 1960, Vandersteen s’est progressivement impliqué de moins en moins dans la création des histoires de Bob et Bobette, se concentrant sur la création d’autres bandes dessinées (comme Bessy et Le Chevalier rouge). Paul Geerts, alors âgé de 30 ans, rejoint le studio Vandersteen en 1967 en tant que nouvel employé. Au départ, Geerts ne s’occupait que de la production de la série Jérôme. En 1969, Vandersteen lui a demandé de traiter également Bob et Bobette. L’Aimable Cafetière a été la première histoire de la série à être encrée par Geerts, qui a succédé à De Rop. Au cours de cette période, Geerts a également repensé Le roi boit et L’Oiseau blanc, en vue de la réédition de ces histoires dans la série actuelle[9].

Reprise de la série par Paul Geerts[modifier | modifier le code]

Le Joueur impénitent (1971) est la première histoire dont le scénario est entièrement de Paul Geerts, avec quelques adaptations mineures de Vandersteen[10]. En 1972, Geerts a assumé la pleine responsabilité artistique finale pour Bob et Bobette, en tant que successeur de Vandersteen[n 5]. Vandersteen a imposé des conditions strictes à la poursuite de la série par Geerts : l’esprit et la philosophie qui avaient toujours été derrière les histoires devaient rester les mêmes, les personnages principaux ne pouvaient pas changer et les histoires devraient toujours se terminer dans une atmosphère positive[9]. En 1971, Rita Bernaers a commencé à colorer les histoires[11].

Malgré la cession à Geerts, Vandersteen lui-même est resté plus ou moins impliqué dans la série au cours des années suivantes. Il a également élaboré les scénarios de certaines histoires, comme Le Viking impétueux (1976), Le Petit Frère de Bretagne (1983), La Pluie acide(1985), La Licorne solitaire (1988) et enfin L’Outre volante (1988) Il a également fait les dessins pour les deux derniers albums et s’est occupé des croquis de La Pluie acide. Geerts était l’artiste des autres albums de cette liste. Ainsi, L’Outre volante est le dernier album auquel Vandersteen aura participé.

Lilianne Govers a rejoint le studio Vandersteen en 1980. Elle s’est occupée du lettrage des histoires de Bob et Bobette et d’une partie de l’encrage. En 1984, Eric de Rop – le fils du De Rop susmentionné – a commencé à travailler sur la série de bandes dessinées, et deux ans plus tard, il est devenu le nouvel encreur permanent. La première histoire qu’il a écrite était Les Bouleaux trembleurs, un album publicitaire qui n’est pas apparu dans la série régulière[11].

Vandersteen meurt en août 1990. Cependant, son nom est resté et restera sur tous les albums de Bob et Bobette, qu’il ait ou non contribué à l’histoire en question. Le nom de Geerts n’a été mentionné pour la première fois que dans L’Étoile diabolique (1988). Vandersteen a posé un certain nombre de conditions pour la poursuite de la série dans son testament. Par exemple, le sexe et les drogues restent tabous et aucun protagoniste n’est autorisé à disparaître. De plus, les personnages principaux ne devront pas changer ou devenir mauvais, pas plus qu’un certain nombre de situations existantes ne devraient changer; par exemple, Lambic et Sidonie ne devront jamais se marier.

Contribution de Marc Verhaegen[modifier | modifier le code]

Marc Verhaegen a rejoint le studio Vandersteen en 1988[11]. À ce moment-là, il avait la tâche de faire une nouvelle qui pourrait servir de prologue à une publication publicitaire de Le Trésor de Beersel de la KBC. Cela devait également être fait dans le style de la Série bleue. Après avoir vu son histoire, Vandersteen et Geerts ont décidé d’embaucher Verhaegen.

La première réalisation de Verhaegen dans la série régulière a été l’élaboration des dessins de la bande 179/180 dans Le Miroir mirage (1989). Par la suite, Verhaegen a participé dans diverses nouvelles histoires. Au départ, sa contribution se limitait à l’élaboration des dessins. L’As du ballon (1990) était la première histoire dans laquelle Verhaegen a grandement participé, où il a fourni à la fois l’idée de base et les dessins. Le nombre standard de pages par album est aussi passé de 56 à 48. Dans La Carcasse de Carcassonne (1992), Verhaegen a assumé à la fois le scénario et les dessins.

Au cours des années 1990, Verhaegen et Geerts se sont alternés pour travailler sur les albums. Ils ont quelquefois également travaillé ensemble sur un album. Mais comme Geerts était toujours l’artiste officiel, le nom de Verhaegen n’a été mentionné dans les albums qu’à la fin de 2001. Ainsi, il était toujours inscrit « scénario et dessins : Paul Geerts », même s’il s’agissait d’une histoire de Verhaegen. Le dernier album entièrement réalisé par Geerts est L’Île interdite (1999). Enfin, en 2002, Geerts a officiellement passé le relais à Verhaegen, qui a déjà repris toutes les nouvelles histoires depuis la publication de Le Pays inondé (1999). Ce n’est que depuis la prise de contrôle officielle en 2002 que le nom de Verhaegen a été mentionné dans les albums au lieu de celui de Geerts. Dans Lambique nudiste (2001) Geerts et Verhaegen ont été mentionnés ensemble.

En 2005, Verhaegen a été mis de côté après un différend avec le studio Vandersteen. Celui-ci voulait incorporer Auschwitz comme thème principal d’une histoire, ce qui n’a pas plu au reste des collaborateurs[12]. Le Fantasque Fantastique fut ainsi la dernière contribution de Verhaegen. En 2016, Geerts a révélé dans une interview que la collaboration avec Verhaegen avait souvent été très difficile[13].

Travail en équipe[modifier | modifier le code]

Eugeen Goossens en octobre 2019 dessinateur du studio de 1965 à 1990.

Verhaegen n’étant plus impliqué dans la production des histoires, le travail est effectué en équipe par le Studio Vandertsteen lui-même. Peter Van Gucht en tant que scénariste principal et Luc Morjaeu sont à la tête de l’équipe de dessin. Van Gucht avait déjà fait ses preuves en tant que scénariste pour diverses nouvelles. Il a également fourni le scénario de Le Flûtiste farfelu, dont Verhaegen était toujours le dessinateur. Morjaeu, quant à lui, est arrivé au studio Vandersteen après le départ de Verhaegen. Cela a créé une équipe de dessinateurs dirigée par Morjaeu (avec Dirk Stallaert, Peter Quirijnen, Charel Cambré et Eric De Rop) et une équipe de scénaristes dirigée par Van Gucht (avec Bruno De Roover et Erik Meynen)[14].

Nouvelle couverture d’albums[modifier | modifier le code]

Les couvertures des albums ont de nouveau été radicalement renouvelées à l’été 2007. Le studio Vandersteen s’est distancié de la couverture rouge séculaire avec un dessin au milieu représentant le thème principal de l’histoire. Désormais, le dessin remplit tout le front. Cela a été fait pour la première fois lors de la sortie de l’album Le Grand Tarin taré. Pour permettre aux lecteurs de s’habituer au nouveau design, le studio a choisi un dossier qui a été glissé autour de l’album. Le dossier lui-même s’appelait La Magnifique Métamorphose et la couleur rouge traditionnelle y était toujours présente[15]. En outre, les couvertures elles-mêmes de tous les albums individuels ont également été redessinées par Morjaeu dans le style de dessin désormais commun.

Mur de bandes dessinées à Bruxelles, sur lequel les personnages principaux (de bas en haut: Jérôme, Lambique, Sidonie, Bob et Bobette tenant Fanfreluche) sont représentés, alors qu’ils sont tous levés par Manneken Pis.

Dans le deuxième récit, L’Île d’Amphoria, Bob et le professeur Barabas[n 6] font leur apparition. Ricky disparaît sans laisser de trace après l’album Ricky et Bobette, où il est envoyé avec un ticket de ravitaillement. Vandersteen a déclaré plus tard que Ricky n’était pas un proche de Bobette adapté, beaucoup plus jeune et que le personnage ressemblait trop à Tintin [16]. Lambique est apparu pour la première fois dans Le Rayon magique (1946). Jérôme fait ses débuts six ans plus tard, dans Les Mousquetaires endiablés (1952).

Personnages principaux[modifier | modifier le code]

  • Bob (Suske en néerlandais) : lointain descendant de Robert Antigone, qui s’appelle en fait Robert dans l’édition en français, et François (dont Suske est un diminutif usuel) dans l’édition en néerlandais. Il vivait à l’origine sur l’île d’Amphoria, mais tante Sidonie l’a adopté dans sa famille. Lors de son introduction dans la bande dessinée, il est un jeune homme légèrement vêtu qui sort complètement de ses gonds lorsque quelqu’un crie « Antigone en avant ! ». Dans presque toutes les autres histoires, il est un garçon moyen sans être susceptible. Cependant, il est courageux, idéaliste, loyal, généralement intelligent et aussi assez fort.
  • Bobette (Wiske en néerlandais) : de son vrai nom Roberte dans l’édition en français ou Louise dans l’original néerlandais, elle est élevée par sa tante Sidonie. On ne sait pas du tout qui sont ses parents et ce qui leur sont arrivés. Bobette est intelligente, mais aussi curieuse, jalouse et parfois vaine. Cependant, si nécessaire, elle peut mettre ses défauts de côté et montrer son bon cœur.
    • Lorsque Bob et Bobette sont fâchés l’un avec l’autre, ils s’appellent par leur vrai nom.
  • Fanfreluche : poupée de chiffon que Bobette aime beaucoup, au point de faire des crises de larmes quand celle-ci disparaît ou quand elle la croit détruite. Au départ, elle s’appelait Fanchon. Elle a obtenu son nom actuel dans Lambique au bois dormant.
  • Tante Sidonie : tante de Bobette, qui remplit plus ou moins le rôle de mère adoptive de Bob et Bobette dans de nombreuses histoires. C’est une grande femme maigre qui peut se débrouiller en cas d’urgence. Elle est très émotive et ses crise de nerfs sont souvent spectaculaires, finissant généralement en crises de tétanie. Dans certaines histoires, elle semble secrètement amoureuse de Lambique et l’exprime parfois ouvertement. Elle reçoit souvent des commentaires moqueurs sur ses longs pieds, sa maigreur et son nez anormalement long.
  • Lambique : il a déjà été embauché comme détective par le professeur Barabas et est resté depuis l’un des personnages principaux habituels. Lambique produit généralement les moments les plus drôles de la bande dessinée à cause de sa vanité en total décalage avec sa bêtise et sa maladresse. Son nom est dérivé de la bière Lambiek.
  • Jérôme : homme doté de capacités surhumaines telles qu’une force herculéenne, une résistance à toute épreuve et un souffle extrêmement puissant qui aide les autres dans des situations difficiles. Originaire de la préhistoire, il a été gelé jusqu’à sa décongélation par le duc Le Handru au XVIIe siècle. Dans son premier récit Les Mousquetaires endiablés, il est l’ennemi des héros de la bande dessinée mais c’est Bobette qui l’a converti. Il est illettré et s’exprime de façon sommaire, avec parfois un humour pince-sans-rire. Il peut se montrer très émotif.

Personnages secondaires[modifier | modifier le code]

  • Le professeur Barabas : érudit un peu excentrique dont les inventions curieuses jouent un rôle important dans de nombreuses histoires. Son invention la plus célèbre et la plus utilisée est la machine à voyager dans le temps, ou télétemps. Outre les six personnages principaux susmentionnés, Barabas est celui qui apparaît le plus souvent dans les histoires.
  • Arthur : frère de Lambique qui vit dans la jungle et peut voler (probablement imaginée comme parodie de Tarzan) comme un oiseau, dont il imite le cri pour ponctuer ses phrase. Il est apparu pour la première fois dans Le Singe volant.
  • Crimson : méchant qui revient le plus souvent dans la série, bien qu’il ait été présenté relativement tard, dans Le Cheval Rimailleur.
  • Jacquot Lenflé: un des résidents permanents d’ Amphoria. Il apparaît pour la première fois dans L’Île d’Amphoria en tant que méchant avide de pouvoir. Dans Le Pot aux roses, il est converti dans le droit chemin.
  • Théophile Boomerang : voisin commerçant qui essaie de vendre toutes sortes de choses. Il est apparu pour la première fois dans Les Diables du Texas.
  • Tobie : chien qui assiste régulièrement Bob et Bobette. Il est apparu pour la première fois dans Le Paradis des chiens.
  • Robert Antigone : arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père de Bob et le fondateur de l’île d’Amphoria. Il est apparu pour la première fois dans L’Île d’Amphoria.
  • Bonflair et Durbec : méchants qui ne sont pas opposés à la corruption. Ils sont apparus pour la première fois dans Le Cercle d’or.
  • Ducastel et Anne Marie Ducastel : elle et son père malade mental sont apparus pour la première fois dans Le Testament parlant.
  • La Dame en noir : une sorcière blonde. Elle est apparue pour la première fois dans La Dame en noir[17].

Sources d’inspiration[modifier | modifier le code]

Beaucoup de parties sont basées sur des faits historiques. En outre, Vandersteen s’est inspirée de toutes sortes de grandes œuvres littéraires, de contes de fées bien connus, de mythes et parfois de la Bible. Dans la période 1949-1953, Il s’est inspiré principalement de la mythologie classique, de diverses sagas et romans bien connus. Par exemple, L’Attrape-mites comporte de nombreux éléments de la mythologie grecque classique. La Nef fantôme contient principalement des éléments de conte de fées et se déroule également à l’époque des Normands. Le Trésor de Fiskary est en partie basé sur de Wagner Der Ring des Nibelungen. Les Mousquetaires endiablés est basé sur le roman d’ Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires.

Entre 1953 et 1959, Vandersteen n’a guère utilisé la littérature classique pour ses histoires, à part pour Le Chevalier errant, qui est basé sur le classique Don Quichotte de Miguel de Cervantes. Dans les récits ultérieurs, des éléments de la littérature classique reviennent parfois et, dans certains cas, la Bible. Par exemple, La Fleur de la jungle (1969) est une reprise partielle du Livre de la jungle par Rudyard Kipling. Les Barbus baraqués (1972) contient des éléments de l’histoire biblique de Samson. Le Méchant machin (1984) est en partie basée sur le roman A Dog of Flanders de Marie-Louise de la Ramée.

Une tendance qui se manifeste principalement dans les histoires ultérieures est l’attachement aux questions populaires et au culte, comme dans L’Épopée des onze cités. Toutes sortes de films et de séries télévisées connus ont inspiré de nombreuses histoires de Bob et Bobette au fil des ans. Wattman (1967), par exemple, faisait allusion à la bande dessinée de super-héros de l’époque, Batman. Les Diables du Texas (1959) étaient basés sur les Contes des Texas Rangers. Jeromba le Grec (1966) s’est inspiré du film Zorba le Grec. Robotkop (1996), une histoire de Paul Geerts, a été inspiré par le film d’ action de Paul Verhoeven RoboCop. La statue du Manneken-Pis a un rôle important dans Manneken Pis l’irascible.

Des artistes célèbres et/ou leurs œuvres sont régulièrement discutés, tels que Peter Paul Rubens (Le Rapin de Rubens), Jérôme Bosch (Jérome Bosch a les boules), Mozart (Amadée Amadoué), Rembrandt (L’Intrus de la Ronde de nuit), Antoine van Dyck (Le Cheval rimailleur), Vincent van Gogh (Le Barbouilleur), Escher, Magritte et Salvador Dali (L’Artilleur d’art)[18].

Situation[modifier | modifier le code]

La plupart des histoires de Bob et Bobette se déroulent dans le présent et dans un endroit clairement défini. De nombreuses aventures se situent dans la patrie du dessinateur, la Belgique. Un certain nombre d’histoires se déroulent aux Pays-Bas. De plus, les personnages principaux visitent régulièrement divers endroits en Europe et en dehors. Parfois, ils voyagent en Extrême-Orient, y compris dans un certain nombre d’histoires publiées à la fin des années 1950 et au début des années 1960 (Le Ravisseur de voix, Le Cercle d’oretc.). Vandersteen a incorporé ses propres expériences de voyage dans ces histoires[19].

Très régulièrement, cependant, des pays et des lieux fictifs surgissent également (Chocoslovie, Amphoria, Peau de Chagrin, Bazaria). Certaines histoires se déroulent en partie sur une exoplanète fictive (par exemple L’Amazone amoureuse et La Licorne solitaire). Bien que l’île d’Amphoria soit présentée comme un pays fictif, elle est en fait inspirée par Anvers[20].

Thèmes sociaux[modifier | modifier le code]

Les thèmes contemporains sont régulièrement intégrés dans les intrigues. Dans les premières années, Vandersteen faisait notamment référence à l’actualité politique belge de l’époque. Certaines histoires comme Le Pot aux roses et Lambiorix roi des Éburons, contiennent des références explicites à la Question royale[21]. Étant donné que cette formule fonctionnait beaucoup mieux dans un journal quotidien que dans les versions en album, cet aspect a progressivement disparu de la série. Les histoires parues dans les années 1960 et 70 contiennent régulièrement des références datées à la culture hippie et à la guerre froide[22].

Au début, les thèmes de l’histoire se concentraient principalement sur la Flandre. Mais après la popularité croissante de la série aux Pays-Bas, Vandersteen s’est plus orienté vers la culture néerlandaise pour ses histoires. Souvent, des blagues stéréotypées étaient faites autour du « fonctionnaire paresseux », de « l’inspecteur des impôts gourmand », du « politicien menteur », du « policier stupide » et du hippie qui ne se lavait pas[23].

Des valeurs, des normes et des vertus étaient présentes dès le début de la série, mais au fil du temps, elles sont devenues de plus en plus présentes dans la suite de la série. À partir des années 1970, les histoires se sont toujours concentrées sur des questions sociales, telles que la pollution et l’ activisme environnemental, les conflits de génération et les problèmes éducatifs, ainsi que les espèces menacées et en particulier la guerre. Au cours des années 1990, la politique est parfois revenue, comme dans La Commission vache et Le Renard rebelle. L’apartheid est aussi abordé dans divers albums, tels que Le Choc des chauves[2]. Les histoires véhiculent régulièrement le message que les riches occidentaux feraient mieux d’aider les personnes les plus pauvres du monde, au lieu de gagner de l’argent grâce au commerce des armes pour des guerres sanglantes. Les amis critiquent parfois le froid et le durcissement de la société, par exemple dans De Krimson (inédit en français)[1].

Beaucoup d’histoires se déroulent dans le passé. En particulier, les histoires qui sont apparues à l’origine dans la Série bleue sont situées dans une époque bien définie et dans des lieux existant réellement[17]. Les événements qui y sont racontés sont souvent de véritables faits historiques. De plus, des pages sombres de l’histoire telles que la guerre de Quatre-Vingts Ans (Le Fantôme espagnol), le travail des enfants (Les Chiens de l’enfer) et l’oppression des gens du peuple (Le Lapin agile, Le Trésor de Fiskary, Le Gladiateur-mystère, Le Village flottant, La Licorne solitaire, etc.) sont tout aussi bien abordées. Dans Le Fantôme espagnol (la première histoire de la Série bleue), Bob, Bobette et Lambique se battent avec les Brabançons contre l’occupation espagnole. Dans la version originale du Pot aux roses, Bob s’est farouchement prononcé pour la construction d’une cathédrale sur Amphoria, pour remercier « l’esprit des gens qui luttent pour les traditions flamandes ». Dans Le Cheval d’or, Bob, Bobette et Lambique, par contre, sont avec les conquistadors espagnols dirigés par Hernán Cortés[1].

Magie[modifier | modifier le code]

De nombreuses histoires de Bob et Bobette découlent de situations étranges qui se traduisent généralement par des intrigues plus imaginatives ou même absurdes. La magie est un ingrédient fort de la série et des fantômes, des sorciers, des sorcières, des dragons, des démons, des légendes, des animaux enchantés et autres apparaissent occasionnellement.

Un thème important dans les histoires depuis le début est le voyage dans le temps, en particulier jusqu’à une certaine période du passé. Les personnages remontent (ou avancent) régulièrement dans le temps via la machine télétemps du professeur Barabas[21].

Folklore[modifier | modifier le code]

Le folklore est une autre source d’inspiration importante pour certaines histoires. Des personnages comme la Dame en noir, Escavêche et Fildefer viennent tout droit du folklore flamand[24].

Inventions fictives[modifier | modifier le code]

La machine télétemps ne jouait pas un rôle très important au début de la série. Dans de nombreuses histoires des années 1950, les personnages principaux vont et reviennent au passé de différentes manières. La machine à remonter le temps apparaît pour la première fois dans L’Île d’Amphoria (1946), mais ne sert qu’à visionner des images du passé. La première fois qu’elle est utilisée pour faire voyager les personnages principaux dans le passé, c’est dans Le Teuf-Teuf-Club (1951). Entre-temps, il y avait déjà eu plusieurs histoires dans le passé comme L’Attrape-mites (1949), Lambiorix roi des Éburons (1950) et Le Fantôme espagnol (1950). Dans Le Trésor de Fiskary (1951), c’est une corne enchantée qui envoie les personnages principaux dans le passé. Dans Le Casque tartare (1953) et Le Trésor de Beersel (1953), Bob, Bobette et Lambique sont envoyés dans le passé par l’hypnotiseur Prim. Dans Le Diamant sombre (1958), la machine télétemps est utilisée, mais les personnages principaux reviennent au présent à l’aide d’un bracelet magique[25].

En plus de la machine Télétemps, un certain nombre d’inventions reviennent régulièrement dans les histoires :

  • la Vitaminette : petite voiture qui utilise la nourriture humaine comme carburant ;
  • le Gyronef : hélicoptère ;
  • le Terranef : véhicule pour voyager sous terre ;
  • l’Attrape-son : dispositif qui convertit le son des plantes, par exemple, en langage ;
  • le croiseur spatial : vaisseau spatial qui vous permet de voyager dans l’espace ;
  • le Télétransfor : appareil qui peut donner vie à des images de peintures ;
  • l’aiglefin en acier : bathyscaphe.

Autres détails[modifier | modifier le code]

  • La dernière case de chaque histoire montre Bobette clignant de l’œil, avec un panneau « Fin »
  • Vandersteen a parfois remplacé des cases entières par un simple texte, décrivant les événements qui se déroulaient entre la case précédente et la suivante.
  • Les histoires elles-mêmes se réfèrent parfois explicitement au fait qu’il s’agit d’une bande dessinée. À de tels moments, les personnages principaux sont eux-mêmes conscients du fait qu’ils sont dessinés et entièrement contrôlés. Vandersteen s’est parfois illustré dans les histoires (La mariée est trop belle, Le Conteur disparu,…), comme la personne qui doit intervenir d’en haut pour résoudre une situation. Cela relève du « franchissement du quatrième mur ».
  • Un motif qui est particulièrement courant dans les histoires datant des années 1950 est la présence d’un personnage secondaire mystérieux mais important dans l’histoire, dont le visage reste hors de l’image pendant une grande partie de l’histoire. Par exemple, il porte une capuche ou un manteau couvrant sa tête Ce n’est qu’à la fin de l’histoire que l’identité de ce personnage inconnu est dévoilée[26].

Titres[modifier | modifier le code]

À partir de la fin des années 1950, les titres des albums utilisent de plus en plus l’ allitération sous la forme d’un adjectif suivi d’un nom. Cela a commencé avec des titres comme Le Diamant sombre (De duistere diamant), Le Cygne noir (De zwarte zwaan), Les Champignons chanteurs (De zingende zwammen), Le Sampan mystérieux (De sissende sampan), etc. Ce processus a été régulièrement utilisé dans les titres à ce jour, mais un peu moins fréquemment depuis la seconde moitié des années 1990. De plus, comme le montrent les exemples ci-dessus, les titres français ont souvent perdu ce principe et s’éloignent même parfois des titres originaux en néerlandais[23].

Langue[modifier | modifier le code]

Dans les premières années (quand la série n’était diffusée qu’en Flandre), la bande dessinée était encore de nature assez folklorique : les personnages parlaient l’anversois. En 1963, ce dialecte laisse sa place au néerlandais standard. Vu que la bande dessinée devenait de plus en plus populaire, il était devenu nécessaire d’utiliser la langue standard en néerlandais, afin que des versions distinctes pour la Flandre et les Pays-Bas n’aient plus à être faites. De plus, la « suppression » de l’anversois correspondait à l’esprit des années 1960, lorsque le dialecte était considéré comme un obstacle à la lutte contre l’influence française. Les premières histoires ont commencé à être traduites et publiées en français à partir des années 1950, dans des périodiques tels que Tintin[27].

Style de dessin et coloriage[modifier | modifier le code]

Le style de dessin de base a changé à plusieurs reprises au fil des ans, en partie du fait que jusqu’à présent au moins cinq artistes principaux (Vandersteen, Geerts, Verhaegen, Morjaeu et Van Gucht) ont travaillé sur la série. Lorsque sa bande dessinée est devenue de plus en plus célèbre, Vandersteen avait déjà un peu ajusté son style de dessin, en partie en donnant aux personnages une apparence moins folklorique. À partir du début des années 1960, un nouveau style de dessin beaucoup plus sérieux a été utilisé, qui s’est poursuivi sous Paul Geerts jusqu’à la fin des années 1980[28].

La série a été de plus en plus dessinée avec les caractéristiques typiques de la ligne claire. Le style de dessin original de Vandersteen, d’autre part, était beaucoup plus populaire. Dans les toutes premières histoires, Bobette avait toujours une tête en forme de poire, qui plus tard s’est transformée en œuf. Tante Sidonie portait initialement un petit chapeau noir avec des épingles[29]. Bob et Lambique ont également eu un look complètement différent dans les premières histoires auxquelles ils ont participé. En particulier, l’apparence de tête et de singe de Jérôme dans les premières histoires dans lesquelles il a joué a ensuite été retouchée dans la version plus récente, la rendant plus « civilisée ». Le visage de Sidonie a également été resserré et mieux défini dans les rééditions ultérieures de la série en quadrichromie, conformément au style de dessin qui est maintenant devenu courant.

En mai 2017, une nouvelle cure de jouvence a été réalisée : depuis Le Dévoreur de mondes, Bob et Bobette ont pris une forme plus contemporaine, recevant une coiffure modifiée. Bobette a également pris des seins, tout comme Sidonie. La raison de ces ajustements était la baisse des ventes. En outre, à partir du Dévoreur de mondes, les albums ont été publiés au format A4. Selon le studio Vandersteen, cela permettait de mieux faire ressortir les dessins[30],[31]

Vêtements des personnages principaux[modifier | modifier le code]

Dans les années 1970, Bob et Bobette portaient déjà un pantalon à pattes d’éléphant marron, mais dans les années 2000, leurs vêtements traditionnels ont été changés, également sur le dos des albums. L’histoire d’Ambre (1999) est le premier album dans lequel Bobette ne porte plus sa célèbre robe blanche, mais un débardeur et des vêtements assortis. Les vêtements de Bob sont également repensés, il échange son pantalon noir habituel contre un pantalon militaire. Lorsque Bobette a reçu un pull-over et une mini-jupe noire dans La Commission vache (décembre 2001), beaucoup de lecteurs ont protesté, suivies des artistes. Depuis l’histoire Lambique nudiste (2002), Bobette a de nouveau porté une robe blanche, mais sans manches[32].

Les vêtements des personnages principaux ont de nouveau été ajustés lors d’une nouvelle cure de jouvence en 2017. Dans Le Dévoreur de planètes, la chemise rouge de Bob a été remplacée par une chemise blanche avec un sweat à capuche. Il porte également maintenant un jeans et des baskets. La robe de Bobette est plus serrée et elle porte des bottes[33]

Technologie[modifier | modifier le code]

À partir des années 1950, Vandersteen a commencé à accorder de plus en plus d’attention à la représentation précise de toutes sortes de détails de fond dans les histoires, tels que les meubles et les appareils électroménagers. Depuis lors, les histoires se sont toujours tenues à jour; par exemple, de plus en plus d’appareils électriques ont été introduits, et la représentation des rues et ce qu’on peut y voir a aussi été amélioré[34].

Les bandes dessinées sont généralement prudentes vis-à-vis des inventions modernes. Par exemple, dans certaines histoires des années 1950, regarder la télévision est considéré comme une perte de temps. Bien que les personnages principaux utilisent des outils de communication contemporains comme Internet et les téléphones portables, ils restent critiques à certains égards. Par exemple, dans Le Comité vache, c’est l’industrie de la viande moderne qui est remis en cause, dans Le Site sinistre et Les Clones caducs, ce sont les dangers d’Internet et le clonage.

À la fin des années 1990, les héritiers de Vandersteen ont ordonné à Paul Geerts et Marc Verhaegen de moderniser les histoires. En conséquence, la langue et l’habillement des personnages ont été assez bien adaptés, tandis que les nouveaux outils technologiques – tels que le téléphone portable et l’ ordinateur – ont pris une part importante. Les histoires de Bob et Bobette utilisent largement Internet depuis le début des années 2000[34].

Critique de l’évolution[modifier | modifier le code]

L’atmosphère et les situations décrites dans les histoires plus récentes ont de plus en plus dévié radicalement de la série originale. Une évolution qui a été indiquée comme le début du déclin de la qualité. D’autres estiment que la série – en plus du personnage d’origine – a également perdu beaucoup de son humour et de sa tension après que Vandersteen a transmis la bande dessinée à ses employés. Beaucoup de blagues inventées à l’origine par Vandersteen ont ensuite été réutilisées à plusieurs reprises. Néanmoins, les premières dizaines d’histoires apparues après la prise de contrôle par Paul Geerts en 1972 contiennent également parfois des blagues ou des idées inventées par Vandersteen lui-même. Selon certains critiques, le déclin de la qualité aurait commencé à la fin des années 1950, avec le style de dessin changeant progressivement et des histoires comme Les Diables du Texas. On sentait que Vandersteen avait abandonné la série à cette époque. Le Rapin de Rubens (1977) – dont Vandersteen a indiqué dans une interview qu’il avait lui-même apporté une contribution active – a été mentionné comme exemple d’une histoire qui se démarquait de la plupart des autres histoires de Bob et Bobette des années 1970[35].

Au cours de sa carrière en tant qu’auteur principal des histoires de Bob et Bobette, Paul Geerts a souvent été critiqué pour le manque de fantasme, d’humour et d’originalité. Ce reproche a ensuite été principalement dirigé contre Verhaegen et Meynen, qui selon certains fans, ont fait certaines des pires et des plus déviantes histoires de tous les temps. [36] Verhaegen, dont ses histoires tournaient entièrement autour d’un programme de télévision qui était en vogue (Big Mother), ou même écrite sur base d’un programme de télévision éponyme (Lambique nudiste), a reçu beaucoup de critiques. Verhaegen a repoussé toutes ces critiques en arguant qu’il devait faire évoluer la série avec son temps pour éviter qu’elle ne devienne démodée; par exemple, le look original de Bobette ne ferait plus appel à la jeunesse contemporaine[37]. Certaines des histoires de Verhaegen ont été critiquées plus que d’autres, comme Détour vers le futur ou Lambique nudiste. Dans une interview de 2016, Geerts n’était pas non plus très satisfait de la manière dont Verhaegen avait repris et poursuivi la série vers 2000. Il a également indiqué qu’il avait perdu toute affinité avec la série à ce jour[13].

Les aventures de Bob et Bobette peuvent être considérées comme naïves. Leurs détracteurs mettent en cause le peu de crédibilité avec laquelle Vandersteen envoie ses héros aux quatre coins du monde (et du temps), les scénarios un peu décousus, ainsi que leurs traductions françaises à l’orthographe négligée.

Cette bande dessinée ne sera pas épargnée par la censure. En effet, le 215e album de la série en néerlandais, De Krimson-Crisis, sera remplacé par un album comportant deux histoires, Les Plongeurs des dunes et Le Monstre du Loch Ness. En cause, la tension communautaire en Belgique : les héros utilisent des slogans tel que « Vlaanderen leeft » (« La Flandre est vivante ») pour redonner un coup de fouet à la population victime d’une robotisation inhumaine, et un des thèmes mis en avant est l’identité culturelle flamande. C’en est assez pour effrayer les éditions Erasme, qui ne traduiront pas cet album[38].

Statue de Willy Vandersteen, accompagné de ses deux personnages principaux, à Hasselt.

Dans des périodiques[modifier | modifier le code]

La chronologie des albums au sein des différentes séries ne correspond pas vraiment à la date de création réelle des histoires. La série rouge (quadrichromie), commençant en 1967 avec le no 67 et se poursuivant jusqu’à présent, a l’avantage de reprendre toutes les histoires parues en albums depuis 1946 jusqu’à aujourd’hui. Mais ceux-ci sont publiés dans le désordre. Il est dès lors assez malaisé de situer précisément chaque album au sein de l’ensemble de l’œuvre. Par exemple, dans l’album no 107 de la série rouge, intitulé Le Rayon magique, Bob et Bobette découvrent le personnage de Lambique, alors que dans les numéros précédents de cette série, il était bien présent. Cet album est en fait la 3e histoire créée par l’auteur (si on commence celle-ci avec Ricky et Bobette) et a été publié pour la première fois en 1945 dans le journal De Nieuwe Standaard (devenu De Standaard à partir de 1947).

Quelques épisodes ont été publiés dans Tintin, dans l’édition belge entre 1948 et 1958 et dans l’édition française entre 1950 et 1958.

Pour s’y retrouver dans la succession réelle des histoires, le mieux est de reprendre l’ordre chronologique des parutions dans la presse[39]. Ces publications précédaient en effet celles en albums et rendent bien compte de l’ordre dans lequel les histoires ont été créées par Vandersteen et son équipe.

Dans la liste suivante, on retrouve donc les albums présentés dans l’ordre exact de leurs parutions dans les journaux de l’époque. La dernière colonne donne le numéro de l’album dans la série rouge (quadrichromie).

Liste par ordre de parution dans la presse
Titre Date de parution Publié dans N° série rouge
Ricky et Bobette De Nieuwe Standaard 154
L’Île d’Amphoria De Nieuwe Standaard 68
Le Rayon magique De Nieuwe Standaard 107
Le Singe volant De Nieuwe Standaard 87
La Dame en noir De Nieuwe Standaard 140
Le roi boit De Nieuwe Standaard 105
La Princesse enchantée De Standaard 129
Les Chèvraliers De Standaard 136
L’Oiseau blanc De Standaard 134
Le Fantôme espagnol Journal de Tintin (éd. belge) 150
Le Fantôme espagnol Journal de Tintin (éd. française) 150
L’Attrape-mites De Standaard 142
Lambique chercheur d’or De Standaard 138
Lambiorix roi des Éburons De Standaard 144
Le Dompteur de taureaux De Standaard 132
La Clé de bronze Journal de Tintin (éd. belge) 116
La Clé de bronze Journal de Tintin (éd. française) 116
Le Pot aux roses De Standaard 145
La Trompette magique De Standaard 131
Le Trésor de Fiskary De Standaard 137
Le Casque tartare Journal de Tintin (éd. belge) 114
Le Casque tartare Journal de Tintin (éd. française) 114
Le Teuf-Teuf-Club De Standaard 133
La Nef fantôme De Standaard 141
Les Pêcheurs d’étoiles De Standaard 146
Le Loup qui rit De Standaard 148
Le Trésor de Beersel Journal de Tintin (éd. belge) 111
Le Trésor de Beersel Journal de Tintin (éd. française) 111
Les Mousquetaires endiablés De Standaard 89
Le Joueur de tamtam De Standaard 88
Le Castel de Cognedur De Standaard 127
Le Gladiateur-mystère Journal de Tintin (éd. belge) 113
Le Gladiateur-mystère Journal de Tintin (éd. française) 113
Le Roi du cirque De Standaard 81
Le Semeur de joujoux De Standaard 91
L’Aigrefin d’acier De Standaard 76
Les Martiens sont là Journal de Tintin (éd. belge) 115
Les Martiens sont là Journal de Tintin (éd. française) 115
La Frégate fracassante De Standaard 95
Le Chevalier errant De Standaard 83
Le Mont rugissant De Standaard 80
Les Chasseurs de fantôme De Standaard 70
Les Masques blancs Journal de Tintin (éd. belge) 112
Les Masques blancs Journal de Tintin (éd. française) 112
Le Père Moustache De Standaard 93
Le Ravisseur de voix De Standaard 84
Le Testament parlant De Standaard 119
Les Corsaires ensorcelés De Standaard 120
Le Cheval d’or Journal de Tintin (éd. belge) 100
Le Cheval d’or Journal de Tintin (éd. française) 100
Le Diamant sombre De Standaard 121
Le Cygne noir De Standaard 123
Le Lit volant De Standaard 124
Les Diables du Texas De Standaard 125
Les Voisins querelleurs De Standaard 126
Le Cercle d’or De Standaard 118
Les Champignons chanteurs De Standaard 110
Les Cavaliers de l’espace De Standaard 109
L’Attrape-sons De Standaard 103
Le Tombeau hindou De Standaard 104
Le Paradis des chiens De Standaard 98
La Dame de carreau De Standaard 101
Les Rayons zouins De Standaard 99
Le Cheval rimailleur De Standaard 96
Le Sampan mystérieux De Standaard 94
Le Poignard d’or De Standaard 90
Les Nerviens nerveux De Standaard 69
L’Œuf bourdonnant De Standaard 73
Le Matou marrant De Standaard 74
Lambique au bois dormant De Standaard 85
La Kermesse aux singes De Standaard 77
Jéromba le Grec De Standaard 72
Margot la folle De Standaard 78
Le Jongleur du veau d’or De Standaard 67
Wattman De Standaard 71
Le Mini-monde De Standaard 75
La Harpe perdue De Standaard 79
Le Fada mercenaire De Standaard 82
Trognica chérie De Standaard 86
La mariée est trop belle De Standaard 92
La Fleur de la jungle De Standaard 97
Le Vol des songes De Standaard 102
L’Aimable Cafetière De Standaard 106
Les Totems tabous De Standaard 108
Le Pierrot furieux De Standaard 117
Les Ciseaux magiques De Standaard 122
Le Bonze et les Bronzes De Standaard 128
Les Mange-pierres De Standaard 130
Le Joueur impénitent De Standaard 135
Le Toubib des arbres De Standaard 139
Le Mol Os à moelle De Standaard 143
Le Papillon du diable De Standaard 147
Le Baobab trembleur TV Ekspres 152
Le Lapin agile De Standaard 149
La Rosse bizarre De Standaard 151
Le Prince-dragon De Standaard 153
L’Œil de cristal TV Ekspres 157
Le Secret d’Ubasti De Standaard 155

La publication de Ricky et Bobette dans la série rouge (quadrichromie) en 1975 clôt la réédition, dans cette série, de tous les albums existants avant 1967. Cet album a le numéro 154 dans cette série rouge. À partir du no 155 de cette série, on peut donc considérer que l’ordre de parution est assez fidèle à l’ordre de création et s’y référer de façon continue.

Il existe trois périodes :

  • la série bleue (8 épisodes) publiée dans Journal de Tintin entre 1948 et 1959 ;
  • la série rouge en bichromie (56 albums) ;
  • la série rouge en quadrichromie qui commence avec le no 67. Pour plus de cohérence entre les différents pays qui n’avaient pas forcément édité les premiers albums dans le même ordre, Willy Vandersteen a en effet décidé de commencer la nouvelle série en couleurs à partir du no 67 (le dernier numéro recensé étant le no 66). Plusieurs albums seront réédités dans cette série dont le premier Ricky et Bobette (no 154), et le second L’Île d’Amphoria (no 68).

Cette bibliographie a été établie grâce aux informations du BDM Trésors de la bande dessinée et du site BD Gest’.

Série bleue[modifier | modifier le code]

édition Le Lombard, collection La Collection du Lombard
sous le titre de série Les Aventures de Bob et Bobette
  1. Le Fantôme espagnol (1952)
Sous le titre de série M. Lambique, Bob et Bobette
  1. Le Casque tartare (1955)
  2. Le Trésor de Beersel (1955)
  3. Le Gladiateur-mystère (1955)
  4. Les Martiens sont là (1956)
Sans titre de série
  1. La Clé de bronze (1957)
éditions Erasme, collection Scriptoria
  1. Le Fantôme espagnol (1983) (réed. du 1 Lombard)
  2. Le Trésor de Beersel (1983) (réed. du 3 Lombard)
  3. Le Casque tartare (1983) (réed. du 2 Lombard)
  4. La Clé de bronze (1983) (réed. du 6 Lombard)
  5. Les Martiens sont là (1984) (réed. du 5 Lombard)
  6. Le Gladiateur-mystère (1984) (réed. du 4 Lombard)
éditions Standaard, collection Les Grands Classiques de Willy Vandersteen – Bob et Bobette – Collection bleue
  1. Le Fantôme espagnol (1993) (réed. du 1 Lombard)
  2. La Clé de bronze (1995) (réed. du 6 Lombard)
  3. Le Casque tartare (1995) (réed. du 2 Lombard)
  4. Le Trésor de Beersel (1995) (réed. du 3 Lombard)
  5. Le Gladiateur-mystère (1996) (réed. du 4 Lombard)
  6. Les Martiens sont là (1996) (réed. du 5 Lombard)
  7. Les Masques blancs (1997) (réed. du 112 série rouge en version intégrale publiée dans Tintin)
  8. La Cavale d’or (1997) (réed. du 100 série rouge en version intégrale avec son titre d’origine lors de la publication dans Tintin)
  9. Le Sonomètre, scénario de François Corteggiani et Willy Vandersteen, dessin de Dirk Stallaert, (2020) avec cahier de 8 pages présentant la genèse de cet album ébauché par Willy Vandersteen

Série rouge[modifier | modifier le code]

en bichromie[modifier | modifier le code]

Les albums suivants ont été initialement publiés en bichromie (noir et différentes nuances de rouge)

Les albums 57 à 66 n’existent pas aux fins de cohérence entre les différents pays de publication.

en quadrichromie[modifier | modifier le code]

Jusqu’en 1974, les publications alternent nouveautés et rééditions d’albums précédemment publiés en bichromie ou au Lombard.

Cette liste reprend l’ordre chronologique de parution francophone et ne prend en compte que les premières éditions. Le numéro en italique est le numéro utilisé par l’éditeur[41].

  • 2 (2) Lambique roi des Éburons[40], Érasme, 1951
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 3 (3) La Princesse enchantée, Érasme, 1952
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 4 (1) Le Fantôme espagnol, Le Lombard, 1952
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 5 (4) Le Dompteur de taureaux, Érasme, 1952
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 6 (5) La Trompette magique, Érasme, 1952
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 7 (6) Le Teuf-Teuf-Club, Érasme, 1953
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 8 (7) Le Trésor de Fiskary, Érasme, 1953
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 9 (8) Les Pêcheurs d’étoiles, Érasme, 1953
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 10 (9) La Nef fantôme, Érasme, 1954
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 11 (10) Le Joueur de tamtam, Érasme, 1954
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 12 (11) Le Loup qui rit, Érasme, 1955
    Scénario : Willy Vandersteen – Dessin : Karel Boumans, Willy Vandersteen, Karel Verschuere
  • 13 (2) Le Casque tartare, Le Lombard, 1955
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 14 (12) Les Mousquetaires endiablés, Érasme, 1955
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 15 (3) Le Trésor de Beersel, Le Lombard, 1955
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 16 (13) Le Castel de Cognedur, Érasme, 1955
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 17 (4) Le Gladiateur-mystère, Le Lombard, 1955
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 18 (14) Le Roi du cirque, Érasme, 1956
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 19 (15) Le Semeur de joujoux, Érasme, 1956
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 20 (5) Les Martiens sont là, Le Lombard, 1956
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 21 (16) L’Aigrefin d’acier, Érasme, 1956
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 22 (17) La Frégate fracassante, Érasme, 1957
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 23 (18) Les Chevaliers de la rue[42], Érasme, 1957
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 24 (6) La Clé de bronze, Le Lombard, 1957
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 25 (19) Le Mont rugissant, Érasme, 1957
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 26 (20) Les Chasseurs de fantômes, Érasme, 1958
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 27 (21) Le Père Moustache, Érasme, 1958
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 28 (22) Le Ravisseur de voix, Érasme, 1958
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 29 (23) Le Testament parlant, Érasme, 1959
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 30 (24) Les Corsaires ensorcelés, Érasme, 1959
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 31 (25) Le Lit volant, Érasme, 1959
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 32 (26) Les Diables du Texas, Érasme, 1959
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 33 (27) Le Cygne noir, Érasme, 1960
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 34 (28) Les Faiseurs de vent, Érasme, 1960
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 35 (29) Le Cercle d’or, Érasme, 1960
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 36 (30) Le Diamant sombre, Érasme, 1960
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 37 (31) Les Champignons chanteurs, Érasme, 1960
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 38 (32) Les Cavaliers de l’espace, Érasme, 1961
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 39 (33) Le Rayon magique, Érasme, 1961
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 40 (34) L’Attrape-sons, Érasme, 1961
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 41 (35) La Tombe hindoue, Érasme, 1962
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 42 (36) Le Paradis des chiens, Érasme, 1962
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 43 (37) La Dame de carreau, Érasme, 1962
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 44 (38) Les Rayons zouin, Érasme, 1962
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 45 (39) Le Cheval rimailleur, Érasme, 1963
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 46 (40) Le Sampam mysterieux, Érasme, 1963
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 47 (41) Le Poignard d’or, Érasme, 1964
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 48 (42) Les Nerviens nerveux, Érasme, 1964
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 49 (43) L’Œuf bourdonnant, Érasme, 1964
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 50 (44) Le Matou marrant, Érasme, 1965
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 51 (47) Lambique au bois dormant, Érasme, 1965
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 52 (50) La Kermesse aux singes, Érasme, 1965
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 53 (53) Jéromba le Grec, Érasme, 1966
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 54 (55) Le Singe volant, Érasme, 1966
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 55 (56) Margot la folle, Érasme, 1966
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 56 (67) Le Jongleur du veau d’or, Érasme, 1967
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 57 (68) L’Île d’Amphoria, Érasme, 1967
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 59 (75) Le Mini-monde, Érasme, 1967
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 60 (79) La Harpe perdue, Érasme, 1968
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 61 (82) Le Fada mercenaire, Érasme, 1968
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 62 (86) Trognica chérie, Érasme, 1968
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 63 (92) La mariée est trop belle, Érasme, 1969
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 64 (97) La Fleur de la jungle, Érasme, 1969
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 65 (100) Le Cheval d’or[n 8], Érasme, 1969
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 66 (102) Le Vol des songes, Érasme, 1970
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 67 (105) Le roi boit, Érasme, 1970
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 68 (106) L’Aimable Cafetière, Érasme, 1970
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 69 (108) Les Totems tabous, Érasme, 1970
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 70 (117) Le Pierrot furieux, Érasme, 1971
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 71 (122) Les Ciseaux magiques, Érasme, 1971
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 72 (112) Les Masques blancs[n 9], Érasme, 1972
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 73 (128) Le Bonze et les Bronzes, Érasme, 1972
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 74 (130) Les Mange-pierres, Érasme, 1972
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 75 (134) L’Oiseau blanc, Érasme, 1972
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 76 (135) Le Joueur impénitent, Érasme, 1972
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 77 (136) Les Chèvraliers, Érasme, 1972
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 78 (139) Le Toubib des arbres, Érasme, 1973
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 79 (140) La Dame en noir, Érasme, 1973
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 80 (142) L’Attrape-mites, Érasme, 1973
    Scénario : Willy Vandersteen – Dessin : François-Joseph Herman, Willy Vandersteen
  • 81 (143) Le Mol os à moelle, Érasme, 1973
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 82 (145) Le Pot aux roses, Érasme, 1973
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 83 (147) Le Papillon du diable, Érasme, 1974
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 84 (149) Le Lapin agile, Érasme, 1974
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 85 (151) La Rosse bizarre, Érasme, 1974
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 86 (152) Le Baobab trembleur, Érasme, 1974
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 87 (153) Le Prince-dragon, Érasme, 1975
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 88 (154) Ricky et Bobette, Érasme, 1975
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 89 (155) Le Secret d’Ubasti, Érasme, 1975
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 90 (156) Ce cher Barabas, Érasme, 1975
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 91 (157) L’Œil de cristal, Érasme, 1975
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 92 (158) Le Viking impétueux, Érasme, 1975
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 93 (159) L’Or maudit de Coconera, Érasme, 1976
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 94 (160) Le Bombardon bougon, Érasme, 1976
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 95 (161) Le Boomerang qui brille, Érasme, 1976
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 96 (162) La Locomotive en or, Érasme, 1976
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 97 (163) Le Papillon philanthropique, Érasme, 1977
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 98 (164) Le Rapin de Rubens, Érasme, 1977
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 99 (165) Le Poivrot contestataire, Érasme, 1977
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 100 (166) L’Homme à la chaise volante, Érasme, 1977
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 101 (167) Le Flambeau chantant, Érasme, 1978
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 102 (168) Quand les elfes danseront, Érasme, 1978
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 103 (169) Opération Pétropolis, Érasme, 1978
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 104 (170) L’Espiègle éléphanteau, Érasme, 1978
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 105 (171) Wally la baleine, Érasme, 1979
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 106 (172) Le Dernier Feu follet, Érasme, 1979
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 107 (173) La Cité des nuages, Érasme, 1979
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 108 (174) La Plus Belle Statue du monde, Érasme, 1979
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 109 (175) Cupidon perd le nord, Érasme, 1979
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 110 (176) Les Rapaces, Érasme, 1979
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 111 (177) L’Arche de Babylone, Érasme, 1980
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 112 (178) L’Âne au corset de briques, Érasme, 1980
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 113 (179) La Guerre des rafales, Érasme, 1980
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 114 (180) Manneken Pis, l’irascible, Érasme, 1980
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 115 (181) Le Prince des poires, Érasme, 1980
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 116 (182) Les Lutins de cuivre, Érasme, 1981
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 117 (183) Joli tambour, Érasme, 1981
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 118 (184) Les Dames de l’arc-en-ciel, Érasme, 1981
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 119 (185) Le Tubercule turbulent, Érasme, 1981
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 120 (186) Le Doux Géant roux, Érasme, 1982
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 121 (187) Le Pigeon éploré, Érasme, 1982
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 122 (188) Adorable Neigeblanche, Érasme, 1982
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 123 (189) Les Troglodytes, Érasme, 1982
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 124 (190) Le Miroir sombre, Érasme, 1982
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 125 (191) La Vallée oubliée, Érasme, 1982
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 126 (192) Le Petit Frère de Bretagne, Érasme, 1983
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 127 (193) Hippus l’hippocampe, Érasme, 1983
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 128 (194) La Plume d’oie magique, Érasme, 1983
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 129 (195) Les Joyeuses Sorcières, Érasme, 1983
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 130 (196) Sachem Gosier-Sec, Érasme, 1983
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 131 (197) La Sirène du Delta, Érasme, 1984
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 132 (198) Gentil Lilleham, Érasme, 1984
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 133 (199) Le Tumi timide, Érasme, 1984
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 134 (200) Amphoris d’Amphoria, Érasme, 1984
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 135 (201) Le Méchant Machin, Érasme, 1985
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 136 (202) Panique sur l’Amsterdam, Érasme, 1985
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 137 (203) La Pluie acide, Érasme, 1985
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 138 (204) La Mignonne Millirem, Érasme, 1985
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 139 (205) Le Chat teigné, Érasme, 1986
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 140 (206) Les Barbus baraqués, Érasme, 1986
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 141 (207) Le Glacier glissant, Érasme, 1986
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 142 (208) Les Chiens de l’Enfer, Érasme, 1986
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 143 (209) Les Furax furieux, Érasme, 1987
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 144 (210) La Jeune Fille joyeuse, Érasme, 1987
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 145 (211) Les Guêpes fougueuses, Érasme, 1987
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 146 (212) La Perle du lotus, Érasme, 1988
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 147 (213) Les Elfes enchantés, Érasme, 1988
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 148 (214) La Licorne solitaire, Érasme, 1988
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 149 (215) Les Plongeurs des dunes, Érasme, 1988
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 150 (216) L’Outre volante, Érasme, 1988
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 151 (217) Le Coco comique, Érasme, 1988
    Scénario et dessin : Willy Vandersteen
  • 152 (218) L’Étoile diabolique, Érasme, 1989
    Scénario : Paul Geerts – Dessin : Paul Geerts
  • 153 (219) Le Miroir mirage, Érasme, 1989
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 154 (220) Sagarmatha, Érasme, 1989
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 155 (221) S.O.S. rhinocéros, Érasme, 1989
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 156 (222) Le Possédant possédé, Standaart, 1989
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 157 (223) Le Barbouilleur, Standaart, 1990
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 158 (224) Le Petit Postillon, Standaart, 1990
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 159 (225) L’As du ballon, Standaart, 1990
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 160 (226) La Mine mystérieuse, Standaart, 1990
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 161 (227) La Dame blanche, Standaart, 1991
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 162 (228) Amadée amadoué, Standaart, 1991
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 163 (229) Le Tamis de Tamise, Standaart, 1991
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 164 (230) Lambique baba, Standaart, 1991
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 165 (231) Le Scorpion scintillant, Standaart, 1992
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 166 (232) Les Bagnolettes, Standaart, 1992
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 167 (233) La Tactique du tic-tac, Standaart, 1992
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 168 (234) Le Château de cristal, Standaart, 1992
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 169 (235) La Carcasse de Carcassonne, Standaart, 1993
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 170 (236) Le Harpon d’or, Standaart, 1993
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 171 (237) La Sirène sanglotante, Standaart, 1993
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 172 (238) Le Mollasson malin, Standaart, 1993
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 173 (239) L’Astre agonisant, Standaart, 1994
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 174 (240) La Chope chopée, Standaart, 1994
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 175 (241) Le Dossier Aruba, Standaart, 1994
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 176 (242) Tokapua Toraja, Standaart, 1994
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 177 (243) Le Singe similaire, Standaart, 1995
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 178 (244) La Montagne menacée, Standaart, 1995
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 179 (245) Les Sept Pions, Standaart, 1995
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 180 (246) Le Pyro-man au piquet, Standaart, 1995
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 181 (247) Le Cadre encadré, Standaart, 1996
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 182 (248) Le Robot maffioso, Standaart, 1996
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 183 (249) Le Cascadeur casse-cou, Standaart, 1996
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 184 (250) L’Espoir bleu, Standaart, 1996
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 185 (251) La Vengeance du Vinson, Standaart, 1997
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 186 (252) Pleine Lune, Standaart, 1997
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 187 (253) Les Épreuves de Piotr, Standaart, 1997
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 188 (254) Tex et Terry, Standaart, 1997
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 189 (255) La Momie marmonnante, Standaart, 1998
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 190 (256) Les Oiseaux des dieux, Standaart, 1998
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 191 (257) Le Renard rebelle, Standaart, 1998
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 192 (258) Le Serpent à plumes, Standaart, 1998
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 193 (259) Ambre, Standaart, 1999
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 194 (260) Les Boules bariolées, Standaart, 1999
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 195 (261) Ouragan chez les ours, Standaart, 1999
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 196 (262) L’Île interdite, Standaart, 1999
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 197 (263) Le Pays inondé, Standaart, 2000
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 198 (264) Jeanne Panne, Standaart, 2000
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 199 (265) Papa Razzi, Standaart, 2000
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 200 (266) Les Monstres nucléaires, Standaart, 2000
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 201 (267) Lilli Natal, Standaart, 2000
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 202 (268) La Commission vache, Standaart, 2001
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 203 (269) Strictement Stuyvesant, Standaart, 2001
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 204 (270) Détour vers le futur, Standaart, 2001
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 205 (271) Big Mother, Standaart, 2001
    Scénario et dessin : Paul Geerts
  • 206 (272) Lambique nudiste, Standaart, 2001
    Scénario et dessin : Paul Geerts, Marc Verhaegen
  • 207 (273) L’Europagaille, Standaart, 2002
    Scénario : Paul Geerts, Eric Meynen, Marc Verhaegen – Dessin : Paul Geerts, Marc Verhaegen
  • 208 (274) La Florissante Floriade, Standaart, 2002
    Scénario et dessin : Paul Geerts, Marc Verhaegen
  • 209 (275) Le Saint-Sang, Standaart, 2002
    Scénario : Marc Verhaegen – Dessin : Marc Verhaegen
  • 210 (276) La Rate ratatinée, Standaart, 2002
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 211 (277) Le Conteur disparu, Standaart, 2002
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 212 (278) L’Artilleur d’art, Standaart, 2003
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 213 (279) Le Dernier Juron, Standaart, 2003
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 214 (280) Le Baiser d’Odfella, Standaart, 2003
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 215 (281) Le Prisonnier de Forestov, Standaart, 2003
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 216 (282) Les Cerveaux cambriolés, Standaart, 2004
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 217 (283) Panique à Palerme, Standaart, 2004
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 218 (284) Le Choc des chauves, Standaart, 2004
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 219 (285) Veillée sur la Veluwe, Standaart, 2004
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 220 (286) Le Flütiste farfelu, Standaart, 2005
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 221 (287) Le Fantasque fantastique, Standaart, 2005
    Scénario et dessin : Marc Verhaegen
  • 222 (288) L’Or qui dort, Standaart, 2005
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 223 (289) Les Clones caducs, Standaart, 2005
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 224 (290) Le Ferrailleur de fer blanc, Standaart, 2006
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 225 (291) Les Tireurs trouillards, Standaart, 2006
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 226 (292) L’Intrus de la Ronde de nuit, Standaart, 2006
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 227 (293) Graines de corsaire, Standaart, 2006
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 228 (294) Le Robot rebelle, Standaart, 2007
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 229 (295) Un crack d’homme croco, Standaart, 2007
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 230 (296) Le Grand Tarin taré, Standaart, 2007
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 231 (297) Le Gille généreux, Standaart, 2007
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 232 (298) L’Épopée des onze cités, Standaart, 2007
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 233 (299) Le Bain de jouvence, Standaart, 2008
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 234 (300) Le Monument magnifique, Standaart, 2008
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 235 (301) Le Dragon caracolant, Standaart, 2008
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 236 (302) La Météorite mutagène, Standaart, 2008
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 237 (303) Trac, Trouille et Trémolos, Standaart, 2009
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu
  • 238 (304) La Marionnette maligne, Standaart, 2009
    Scénario : Peter Van Gucht – Dessin : Luc Morjaeu

Intégrale[modifier | modifier le code]

Une édition intégrale en 39 tomes des nos 67 à 223 de la série rouge est publiée par les éditions Christophe Colomb, à raison de quatre albums par tome, entre 1987 et 1991.

Les Meilleures Aventures de Bob et Bobette[modifier | modifier le code]

Scénario et dessin : Willy Vandersteen

  1. La Dame de carreau (1996) (rééd. du 37)
  2. Le Ravisseur de voix (1996) (rééd. du 22, 52 et 84)
  3. L’Aigrefin d’acier (1996) (rééd. du 16 et 76)
  4. Le Paradis des chiens (1996) (rééd. du 36 et 98)
  5. Les Cavaliers de l’espace (1997) (rééd. du 32 et 109)
  6. Le Lit volant (1997) (rééd. du 25 et 124)
  7. La Frégate fracassante (1998) (rééd. du 17 et 95)
  8. Le Testament parlant (1998) (rééd. du 23 et 119)

Série Classics[modifier | modifier le code]

Scénario et dessin : Willy Vandersteen

Réédition de certaines aventures « telles que Willy Vandersteen les aurait réalisées aujourd’hui » avec nouveau lettrage, adaptation des textes si nécessaire et nouvelles couleurs « dans le plus grand respect de l’oeuvre originale » comme l’éditeur l’indique sur la 4e de couverture. Cette série devait reprendre tous les albums de 67 à 299 à raison de 12 par an, mais après 20 numéros, elle est interrompue.

  1. Le roi boit (septembre 2017) (rééd. du 105)
  2. La Dame en noir (décembre 2017) (rééd. du 140)
  3. La Princesse enchantée (juin 2018) (rééd. du 2 et 129)
  4. Le Pot aux roses (juin 2018) (rééd. du 145)
  5. Les Voisins querelleurs (décembre 2018) (rééd. du 126)

Mini-série Amphoria[modifier | modifier le code]

En 2014, une mini-série, intitulée « Amphoria », plonge les héros dans le XXIe siècle tout en les faisant passer à l’âge adulte, transformant leur modèle graphique. La série est scénarisée par Marc Legendre et dessinée par Charel Cambré, publiée en France par les éditions Paquet.

  1. Bob (mars 2014)
  2. Jérusalem (août 2014)
  3. Crimson (mars 2015)
  4. Lambique (août 2016)
  5. Bobette (décembre 2016)

Série Hommage[modifier | modifier le code]

En 2018, l’éditeur lance une série « hommage » dans laquelle différents auteurs sont invités à s’approprier la série le temps d’un album.

  1. Cromignonne, scénario Yann, dessins Gerben Valkema (février 2018)
  2. Boomerang, scénario Steven Dupré, dessins Conz (décembre 2018)
  3. Le Reboutant rebouteux, scénario Zidrou, dessins Jean-Marc Krings, couleurs Véra Daviet (novembre 2019)
  4. La Princesse prude, scénario et dessins Paul Geerts (juin 2020)

Jalons[modifier | modifier le code]

25e anniversaire[modifier | modifier le code]

À l’occasion du 25e anniversaire de Bob et Bobette en 1970, un livre anniversaire a été publié en 1973, intitulé Anniversaire de 25 ans de publication. C’était une édition à couverture rigide et argentée. L’album contient une biographie et une bibliographie de Willy Vandersteen, ainsi qu’une réédition des histoires Les Aventures de Ricky et Bobette et Le Fantôme espagnol

50e anniversaire[modifier | modifier le code]

À l’occasion de 50 ans de Bob et Bobette en 1995, plusieurs publications spéciales paraissent :

  • une édition de luxe en lin rouge-brun de Le Rapin de Rubens en édition limitée et numérotée à 800 exemplaires, avec 8 pages d’informations de fond.
  • une édition luxe vernie rouge au format A6 de Ricky et Bobette chez Standaard Uitgeverij, avec un certificat personnalisé, dans une édition limitée et numérotée à 1500 exemplaires.
  • une publication paysage au format A4, intitulée 50 ans de Bob et Bobette .
  • une édition de luxe blanche intitulée Bob et Bobette 50 ans par Peter van Hooydonck avec un aperçu de 50 ans d’excitation, d’humour et d’aventure.
  • une pièce commémorative spéciale a été émise par la Monnaie royale de Belgique .

D’autre part, les nouveaux albums de 1995 (Le Singe similaire , La Montagne menacée , Les Sept Pions et Le Pyro-Man au piquet) arborent tous un logo spécial « 50 ans ».

60e anniversaire[modifier | modifier le code]

Le 19 décembre 2005 marque le 60e anniversaire de la parution de L’Île d’Amphoria commençait à être publié dans De Standaard. Diverses célébrations ont lieu à cette occasion dont la création d’un site Internet spécial. Les nouveaux albums sortis en 2005 (Le Flutiste farfelu, Le Fantaste formidable, L’Or qui dort et Les Clones caducs) présentent tous un logo spécial 60 ans. Le dimanche 24 juillet 2005, le 60e anniversaire de la série est célébré à Bokrijk, en présnce de tous les personnages. Le 19 décembre, une trilogie, intitulée Amie pour la vie, regroupe trois histoires sur l’amitié, à savoir L’Île d’Amphoria , Le Trésor de Fiskary et Les Pécheurs d’étoiles. Enfin, sort un album anniversaire intitulé Bob et Bobette 60 ans ! qui comprend des histoires de Bob et Bobette, des entrevues avec des dessinateurs et une nouvelle, Le Masque grognon .

Toutes les nouvelles sorties d’albums de 2010 sont quant à elles pourvues d’un logo spécial « 65 ans ».

70e anniversaire[modifier | modifier le code]

À l’occasion de 70 ans de Bob et Bobette en 2015, six auteurs et dessinateurs flamands ont donné leur propre vision des personnages au travers de six albums inédits :

  1. Les Montagnes de Tom Waes (scénario) et Charel Cambré (dessin)
  2. Le Collectionneur passionné de Jan Verheyen (scénario) et Jan Bosschaert (dessin)
  3. Le Calumet de la paix de Pieter Aspe (scénario) et Kim Duchateau (dessin)
  4. Le Destin qui approche de Staf Coppens (scénario) et Ivan Adriaensens (dessin)
  5. La Blague grossière de Alex Agnew (scénario) et Kris Martens (dessin)
  6. Barabbas de Siska Schoeters (scénario) et Ilah (dessin)

Télévision[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Notes
  1. La série a été brièvement intitulée M. Lambique, Bob et Bobette lors de la parution des albums aux éditions du Lombard.
  2. Il s’agit de la branche francophone des éditions Standaard qui publiait la série en langue française en Belgique francophone et en France.
  3. L’album reçoit alors le numéro 67 car la série bicolore a juste été poursuivie.
  4. Par exemple, Les Mousquetaires endiablés a obtenu le numéro de réédition 89 alors que Jérôme est complètement inconnu dans les albums suivants.
  5. À partir de ce moment là, Vandersteen se concentrera uniquement sur sa série Robert et Bertrand.
  6. Ce fût le successeur du professeur Brouillon qui n’apparût que dans la première histoire.
  7. À compter du no 296, nouvelle maquette avec nouvelle 4e de couverture.
  8. Prépublié dans Tintin sous le titre La Cavale d’or et réédité comme volume 8 de la série bleu Erasme.
  9. Prépublié dans Tintin et réédité dans la collection bleue Erasme comme volume 7.
Références
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  3. Geoffroy Kursner, Hergé et la presse : Ses bandes dessinées dans les journaux du monde entier, Les Impressions nouvelles, , 616 p. (ISBN 9782874499227, lire en ligne), p. 125.
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  7. Hooydonck, op. cit., 1994, p.145.
  8. Hooydonck, op. cit., 1994, p. 208-209.
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Sources[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • Patrick Gaumer, « Suske en Wiske », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 813-814.
  • Paul Gravett (dir.), « De 1930 à 1949 : Bob et Bobette », dans Les 1001 BD qu’il faut avoir lues dans sa vie, Flammarion, (ISBN 2081277735), p. 131.
  • Michel Béra, Michel Denni, Philippe Mellot, « Bob et Bobette », dans BDM Trésors de la bande dessinée, Paris, éditions de l’Amateur, 2013-2014 (ISBN 9782859175283), p. 147-151.
  • (nl) Peter van Hooydonck, Willy Vandersteen: Cartoon Bruegel [« Willy Vandersteen : Le Bruegel de la bande dessinée »], Anvers, Standaard, (ISBN 9002195001)
  • (nl) Peter van Hooydonck, Suske en Wiske: 50 jaar [« Bob et Bobette : 50 ans »], Anvers, Standaard, (ISBN 9002196288)

Revues[modifier | modifier le code]

(nl) « De neergang van een strip en de opkomst van een Imperium » [« Le déclin d’une bande dessinée et la montée d’un empire »], Stripschrift, nos 122-123,‎ .

Internet[modifier | modifier le code]

  • « Bob et Bobette », sur BD Gest’.
  • « Bob et Bobette (Collection du Lombard) », sur BD Gest’.
  • « Bob et Bobette (Série bleue) », sur BD Gest’.
  • « Bob et Bobette (Série bleue) », sur BD Gest’.
  • « Bob et Bobette (Collection classique bleue) », sur BD Gest’.
  • « Bob et Bobette (Classics) », sur BD Gest’.
  • « Bob et Bobette : Amphoria », sur BD Gest’.
  • « Bob et Bobette (Hommage) », sur BD Gest’.
  • « Publications dans Tintin édition belge », sur BD Oubliées.
  • « Publications dans Tintin édition française », sur BD Oubliées.
  • Gilles Ratier, « Willy Vandersteen dans Tintin », sur BD Zoom, .
  • Gilles Ratier, « Amphoria, le reboot moderne de Bob et Bobette », sur BD Zoom, .
  • Didier Pasamonik, « Bob et Bobette délocalisés en Francophonie grâce aux éditions Paquet ! », sur Actua BD, .
  • Laurent Fabri, « Bob et Bobette en version trash », sur L’Écho, .
  • Jean-Laurent Truc, « Bob et Bobette : leur retour se décline chez Paquet », sur L’Écho, .
  • Daniel Couvreur, « Yann : « J’ai mis la poésie, le rêve dans Bob et Bobette » », sur Le Soir, .
  • Didier Pasamonik, « Le Français Yann s’empare de Bob et Bobette, l’icône de la bande dessinée flamande », sur Actua BD, .
  • Jacques Schraûwen, « Bob et Bobette : Le Reboutant Rebouteux », sur RTBF, .
  • (nl) Leonoor Kuijk, « Hoe Suske en Wiske hun strakke tekenstijl kregen » [« Comment Bob et Bobette ont obtenu leur style de ligne claire »], sur trouw.nl,
  • (nl) « Een inleiding in de geschiedenis van Suske en Wiske » [« Une introduction à l’histoire de Bob et Bobette »], sur suskenwiske.ophetwww.net
  • (nl) « Wie is Paul Geerts ? [Qui est Paul Geerts ? »] (version du 17 décembre 2013 sur l’Internet Archive), sur blog.toerismevlaanderen.nl,
  • (nl) Wouter Bax, « Tekenaar Paul Geerts bleef altijd trouw aan Suske en Wiske » [« Le dessinateur Paul Geerts est toujours resté fidèle à Bob et Bobette »],
  • (nl) « Einde verhaal voor tekenaar Suske en Wiske » [« Fin de l’histoire pour l’auteur de Bob et Bobette »], sur Het nieuwsblad.be, (consulté le )
  • (nl) « Suske en Wiske breken met rode cover » [« Bob et Bobette rompent avec la couverture rouge »], sur knack.rnews.be,
  • (nl) « Hertekende covers » [« Couvertures redessinées »], sur suskeenwiske.ophetwww.net (consulté le )
  • (nl) « Willy Vandersteen, groot striptekenaar » (version du 17 mars 2009 sur l’Internet Archive), sur degrootstebelg.canvas.be

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]




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